Merci, Ringo Lam, de ne pas nous proposer les même daubes que Woo ou To... Un pur chef d'oeuvre hong-kongais, mes amis. Certes, on peut penser (dans un jugement très superficiel) que le second n'est qu'une pâle copie que le deuxième. Eh bien non, le réalisateur a vu plus ambitieux, et l'atmosphère y est plus sombre. Pris à part, tout est quasi-parfait, rien à ne redire; certes les "gentils" ne meurent jamias, mais l'histoire garde tout son réalisme, toutes les scènes d'actions sont crédibles, et le film est peuplé de rebondissements haletants. Le film, à la limit du thriller, dépeint admirablement bien, à la manière de Kobayashi, les conditions de l'homme en prison, tel une oeuvre plus pimentée de Balzac ou Zola. Je vous recommande les deux.