Malgré une certaine répétition des passages les plus marquants du premier volet, Prison on Fire II poursuit avec habilité le propos sur la condition du prisonnier, lâché dans la meute, manquant toujours de liberté. Ringo Lam ne cède pas à son humour habituel, mais rend son personnage plus adulte, vieilli et réfléchi. Chow Yun-fat est touchant, son amitié avec Dragon rappelant celle du film précédent, tous deux ne supportant plus la violence et corruption de la prison, contraints de s'évader.
Entre famille, amitié et folie passagère, les prisonniers se doivent d'assumer leurs responsabilités, de se hisser au-delà de leur folie passagère. Jamais niaise, c'est une suite plus qu'attachante.