La Galice jusqu'à l'hallali
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Qui d'autre mieux que Anthony Hopkins pouvait incarner Sigmund Freud, en bout de course, dans sa maison londonienne, alors que la deuxième guerre mondiale venait de débuter ? L'acteur est à son affaire mais écrase, comme souvent, le reste de la distribution, pas à sa hauteur et, de toutes manières, peu valorisé par le film. Celui-ci est l'adaptation d'une pièce de théâtre et cela se voit, hélas, les courts flashbacks et les quelques moments passés avec Anna, la fille de l'illustre psychanalyste, ne servant qu'à aérer un récit, principalement dévolu au dialogue, sous forme d'un jeu d'échecs psychologique, de Freud avec un auteur oxfordien croyant. Dieu n'étant pas la tasse d'athée de Sigmund, les échanges ne se font pas à fleurets mouchetés mais n'empêchent pas une certaine langueur de s'installer, dans ce quasi huis-clos, d'autant que la mise en scène reste sans éclat, comme fascinée par le charisme d'Hopkins. Le film n'est cependant pas totalement inerte, eu égard à la personnalité complexe du praticien viennois, dont on aurait aimé voir évoquées plus avant les relations ambiguës avec sa chère Anna. Finalement, après Professeur Freud, qui ne laissera guère de traces, pourquoi ne pas faire suivre une nouvelle vision de Freud, passions secrètes, de John Huston, avec un Montgomery Clift aussi torturé qu'il l'était dans sa propre vie ?
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il y a 5 heures
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