Pendant la guerre de cent ans, un étudiant parisien part en vadrouille pour aller voir la mer, il rencontre une damoiselle et traverse un pays ravagé par les compagnies qui pressurisent les bouseux, les jacqueries qui répondent à la pressurisation et les chasses aux pécores qui en sont la suite logique...
Pendant ce temps là, comme on est en 1968, il se pose des questions existentielles, se la joue peace and love, roule à poil dans l'herbe avec la donzelle, essaie de la religion officielle, goûte à une secte masochiste, rêve de neutralité et finalement, il ne se passe pas grand chose, ce n'est pas particulièrement intelligent non plus...
Le côté reconstitution médiévale est plutôt raté, deux types et un cheval allongés sur l'herbe verte, ça ne fait pas un champ de bataille, et il ne suffit pas de foutre un collant moule-bite à un jeune éphèbe pasolinien qui grattouille de la viole pour être crédible.
Avec ça, comme l'avait bien deviné Pruneau, ça manque de bonne scènes charnelles, de grosses boustifailles bien gouleyantes et puis, même s'il elle a un physique qui se prête à l'époque, Angelica Huston, c'est vraiment pas possible...
Le plus drôle en fait, c'est d'imaginer la tête de Scritch s'il devait voir un jour ce film...