Akane à la recherche de Kogami

Après deux saisons passionnantes, soit 33 épisodes d'une vingtaine de minutes, "Psycho-Pass" fait son entrée au cinéma avec ce film long de près de deux heures, se situant après les deux premières saisons.

A noter que je l'ai vu accidentellement entre les deux premières saisons, ce qui n'a posé aucun soucis de narration, puisque l'histoire, situé trois ans après la première saison, peut-être sa suite parfaite (la saison deux ne faisant quasi aucune référence à Kogami).

Comme le dit le titre de ma critique : le film se centre sur Akane qui part à la recherche de Kogami, accusé de faire partie d'une bande de terroristes dont certains ayant fait refuge à Tokyo. Kogami avait disparu à la toute fin de la saison une et plus personne ne l'a revu depuis.

Personnage le plus charismatique de "Psycho-Pass", on voulait bien avoir de ses nouvelles.

Et bien, il fait partie d'une guerilla en Asie du Sud-Est, Akane ira le rechercher là bas.

Depuis qu'ils se sont connus, Akane a prise du caractère, n'a peur de rien et prêt à tout pour protéger Kogami - qu'au fond, ce n'est pas dire clairement, elle en est amoureuse.

Contrairement aux épisodes des deux premières saisons, le film se concentre moins sur ses personnages, que sur l'action : vous voulez des fusillades, des explosions, des courses-poursuites : on est gâté ! On se croirait chez Michael Bay ou Paul Greengrass (dans son "Green zone"). Mais, heureusement, ça serait fatiguant à force, il y aussi un peu de psychologie, les méchants sont ambigus, bien que la fin soit trop expéditive.

Les décors évoquent explicitement l'Irak et l'Afghanistan depuis une vingtaine d'années - de fait, le film trouvant un profond écho dans le présent, alors que l'histoire est située dans un siècle. Comme pour dire que l'histoire est un éternel recommencement. Que des gens se battent pour la liberté contre une dictature injuste, mais difficile de survivre lorsqu'on est un contestataire. Un propos pas nouveau mais intéressant, surtout emmené avec deux personnages principaux auxquels on est déjà attaché.

Malgré sa longueur, le film est passionnant - les nombreuses scènes d'actions y sont pour beaucoup - et les décors mélant le futuriste propre à l'anime et des vestiges, sont toujours saisissants.