A la suite de la guerre du Vietnam, des soldats en reviennent marqués, surtout par la découverte de prisonniers cannibales qui en auraient mordu certains. Le virus semble s'être déplacé jusqu'à New-York, et des vétérans se retrouvent à manger d'autres personnes...
Comme plusieurs films d'horreur italiens de l'époque, l'action se passe en Amérique (ici à New-York), et d'ailleurs le réalisateur Antonio Margheriti signe le résultat sous le nom plus anglo-saxon d'Anthony M.Dawson. On retrouve au casting un nom reconnu à l'époque, John Saxon, qu'on voyait dans Opération Dragon. Mais malgré le titre accrocheur, il y a assez peu de scènes gores, si on excepte surtout la première partie qui se déroule à la guerre du Vietnam et que je trouve réussie, mais il y a tout de même de beaux maquillages, dont une victime d'un fusil à bout portant qui lui arrache son ventre.
Mais ce mélange étrange entre film de guerre, horreur et drame ne produit pas toujours l'effet escompté, à savoir la trouille, car au fil du récit, ça rejoint quelque chose de plus classique et de moins violent. Néanmoins, on peut souligner la mise en scène, la musique de Alexander Blonksteiner (dit Alessandro Blocksteiner), ainsi que la volonté manifeste de John Saxon de vouloir faire les choses comme il faut, car ça sera l'une de ses rares tête d'affiche.
Le film a sans douté été produit à la suite du scandale, et succès, de Cannibal Holocaust, et j'aurais bien voulu voir quelque chose de plus nerveux en fin de compte.