L'adoption : le parcours du combattant

Ce film communique beaucoup d’amour. Il est sensible, chargé d'émotion, nécessaire et instructif.

D'une part, j'ai pu découvrir le monde de l'adoption. Je dois dire que je ne connaissais le mot pupille que dans son sens premier. Je ne savais pas que ce nom commun pouvait désigner un mineur et orphelin de père et de mère ou de l'un des deux seulement, et qu'il était sous la conduite d'un tuteur.

D'autre part, il m'a permis de prendre conscience que avoir le destin d'un bébé abandonné entre les mains n'est pas une chose facile à gérer.
Je perçois davantage cette œuvre cinématographique comme un documentaire. Chaque étape de l’adoption est étudiée en profondeur.
La première étape concerne la mère biologique qui décide d’abandonner son enfant. Elle est alors aidée par une assistante sociale qui rédige un procès verbal et le signe avec l’accord de la mère, sachant que celle ci aura deux mois pour se rétracter.

La seconde étape est prise en charge par un assistant tuteur qui aura la garde de l’enfant, jusqu’à ce que l’on trouve à cet enfant une famille aimante prête à l’accueillir.
La famille entre en jeu dans la troisième et dernière étape. Elle doit créer un lien d’attachement avec l’enfant.
Je ne vous cache pas que quelques larmes sont venues s’inviter à la projection. Même si ce film nous donne une vision positive de l’adoption, on constate que le parcours pour adopter, c’est un parcours du combattant car il est semé d’embûches.