C’est un peu mollasson, c’est un peu inabouti, mais à part ça, quel plaisir. L’ouverture met dans le bain avec cette petite course en vision subjective plutôt réjouissante de l’une des marionnettes (Blade en l’occurrence) ponctuée de bruits de petits pas, de halètements et gémissements paniqués et autres grognements d’escalade de meubles, partie alerter son créateur d’un danger à venir. La scène se termine sur la cachette des créations visiblement inquiètes et et le suicide de celui qui leur a donné vie dans sa chambre d’hôtel.
Le problème c’est que le film, après ça, met un petit moment avant de redémarrer. Réunie bien des années plus tard dans l’hôtel susnommé pour une raison plus ou moins bancale, une équipe de parapsychologues introduits paradoxalement aussi longuement qu’à la va vite, finit par être harcelée et dézinguée par les marionnettes. L’enjeu du film est là et ses personnages principaux aussi...
En effet, si les parapsychologues sont peu dessinés (et quelque part, c’est bien dommage puisque ça aurait, d’une part, évité un gros ventre mou et, d’autre part, apporté un peu de tension supplémentaire lorsqu’ils se font trucider), les créatures sont, elles, très réussies. Leur design, plutôt grotesque, fonctionne au final assez bien et leur spécificités ainsi que leurs modes opératoires sont plutôt variées. La scène vaguement polissonne où est introduite Miss leech, la charmante femme sangsue, reste, à ce titre, particulièrement marquante.
La bonne idée supplémentaire de Puppet Master, c’est d’avoir posé, à la manière des poupées du Dolls de Stuart Gordon, film similaire sur la forme (moins sur le fond) sorti peu avant, les marionnettes comme, non pas de simples machines à tuer mais des créatures presque touchantes dans leur rapport à leur créateur ou à leurs semblables. Ces qualités et le soin apporté à leur animation sont pour beaucoup dans la petite aura culte acquise par la saga au fil des ans.
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Personnage > Agissement
Chute dans le vide en criant « Aaaaaah ! » - Regarde par le trou de la serrure - Femme qui fracasse un vase sur la tête de l’agresseur de son allié - Femme qui sauve un homme en mauvaise posture - Tension | Croit apercevoir quelque chose du coin de l’oeil
Personnage > Citation
Questionne | « Y’a quelqu’un ? »
Personnage > Méchant·e
Mégalo | Badguysplaining - Mort | Mort particulièrement horrible du/de la méchant·e
Personnage secondaire
Diseuse de bonne aventure / voyante
Réalisation
Grammaire | Ralenti lors d’une chute - Habillage | Incrustation de texte sur l’écran : lieu, date, heure, etc. - Porte d’ascenseur qui s’ouvre sur un cadavre - Technique | Faux raccord impardonnable - Vue subjective | de menace - Zoom avant sur le visage hurlant de la victime d’une attaque (animale) soudaine
Réalisation > Audio
Ambiance sonore | Concert de klaxon pendant un embouteillage - Bruit exagéré | Coup de couteau - Bruit exagéré | Coups donnés lors d’un combat au corps-à-corps - Effet | Gazouillis d’oiseau après un choc sur la tête - Effet | Lasers qui font « piou-piou », touches d’ordinateurs qui font « pi-pou-pou » etc. - Musique | Classique
Réalisation > Surprise !
Faux suspense | Ouf c’est juste un ami qui fait une blague !
Scénario > Contexte spatio-temporel
Fête foraine ou parc d’attraction
Scénario > Ficelle scénaristique
Cauchemar | Se réveille en hurlant/en sueur/en sursaut
Scénario > Situation
Passion | Sous-entendu sexuel
Thème > N’importe quoi
Accessoire | Garde son caleçon ou sa culotte pour baiser
Thème > Sens moral
Moment torride sanctionné par la mort
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
Objectification sexuelle | Nichons, fesses
Thème > Testostérone
Stylé | Bloque un coup de poing
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Créée
le 6 févr. 2023
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