Decapitron Legacy
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le 6 avr. 2023
C'est cette fois Jeff Burr, le réalisateur de "Massacre à la Tronçonneuse 3" et du "Beau-Père 2", qui se colle à l'univers des "Puppet Master" avec ce quatrième opus qui est, disons, passable, enfin relativement aux autres. Parce-que oui, si les deux premiers sont catastrophiques, le troisième parvient à remonter la barre en étant complètement délirant et en assumant son côté what the fuck. Et oui dans ce quatrième opus, eh bien, on retombe dans ce que proposait les deux premiers, c'est-à-dire des gens dans un hôtel.
Effectivement, retour au Bodega Bay Inn (cette fois reconstitué en 3D dégueulasse) où l'hôtel n'est plus inoccupé mais simplement gardé par un adolescent pendant les basses saisons (un peu comme "Shining" si vous voulez). Et l'ado en question est passionné par le fait d'animer des robots et autres objets, il cherche même à mettre au point une formule permettant de les rendre automne (il cherche à créer une IA quoi). Mais, avec ses trois copains, ils tombent sur les fameuses poupées, et le journal qu'André Toulon avait tenu dans le troisième opus ainsi que la fameuse formule verte. Ils remettent alors "en route" les marionnettes et la suite aurait dû être prévisible : les quatre ados se font peu à peu décimer dans l'hôtel... mais non ! Puisque, nous avons en parallèle des créatures à qui Toulon aurait volé la formule qui veulent se venger et décident donc, dans un premier temps, de tuer des scientifiques pour voler leur savoir (et pourquoi pas) et puis de tuer les ados puisque l'un d'entre eux les a appelés via une planche de Ouija égyptienne (vous suivez toujours ?). C'est alors que des petits Gremlins débarquent dans l'hôtel et vont alors faire la guerre aux marionnettes. Bref, pour résumer ça simplement, on a des ados dans l'hôtel juste pour resituer le décor des deux premiers et les marionnettes sont gentilles et se battent contre les méchants Gremlins.
Bon, toujours aussi what the fuck mais c'est surtout là que l'on remarque que nous sommes surtout dans une suite du troisième opus. Alors oui, c'est le 4, c'est normal mais ce que je veux dire, c'est que la saga semble de plus en plus s'éloigner des deux premiers, premier dans lequel les poupées étaient juste méchants envers des médiums (même si on en retrouve une ici, décidément, Charles Band y tient beaucoup) et puis, dans le deuxième opus, André Toulon était juste un enfoiré cherchant à faire revenir Elsa, sa femme, coûte que coûte. En revanche, le Toulon présenté dans le troisième et quatrième opus est gentil, voire même attachant et les marionnettes le sont tout autant.
Bon, pour en revenir concrètement à cet épisode, oui c'est sympa, on reste dans le délire assumé instauré par le précédent film mais le tout reste quelques fois bien mou. Et puis, on sent que c'est écrit à l'arrache, il n'y a que très peu de cohérence (par exemple, pourquoi est-ce que Six Shooter ne règle pas l'affaire en deux minutes ? Il est capable de tuer un général nazi dans le troisième film mais ne se sert jamais de ses pistolets dans le quatrième pour tuer 3 petits monstres) dans l'action des personnages ou même dans l'action tout court et même si c'est un peu la signature de la franchise, on aurait pu s'attendre à mieux.
En revanche, les moyens sont revus à la hausse concernant certains décors et puis les effets spéciaux qui sont de mieux en mieux.
Que l'on ne s'y trompe pas, "Puppet Master 4" est "objectivement" mauvais mais comme il est toujours important de remettre un film dans son contexte, il en devient alors relativement bon au vu des précédents opus et parvient tout de même à nous divertir.
Créée
le 12 nov. 2024
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