Decapitron Legacy
Des choses gentilles à dire sur ce film : Avec ce quatrième volet de la saga Puppet Master, dans lequel les poupées font équipe avec un jeune scientifique contre un démon rancunier et sa mini-armée,...
le 6 avr. 2023
Avec ce quatrième volet de la saga Puppet Master, dans lequel les poupées font équipe avec un jeune scientifique contre un démon rancunier et sa mini-armée, on commence à toucher à autre chose. Si chacun des volets précédents relevaient de la bisserie sympathique (défauts compris - les longueurs du 1 et du 2 notamment), avec The Demon, on met un petit pied timide dans le nanar, voire le nanar familial.
Très très typé années 1990 dans son esthétique, le look de ses personnages et dans certains de ses concepts, le film s’engage sur une pente glissante mais un peu glorieuse. Il transforme ainsi les poupées en êtres quasi inoffensifs, sans ambiguïté aucune, qui vont protéger de micro démons les p’tits jeunes qui vont investir le Bodega Bay Inn, l’hôtel mythique de la série ; pose comme gros méchant un démon caoutchouteux super sentaïesque des plus croquignolets (super sentaïesque aussi son choix d’envoyer des sous-fifres totalement inefficaces au casse-pipe l’un après l’autre) ; et propose deux ahurissantes scènes de laser game d’abord contre des robots, et plus tard, contre les poupées... sur ce point, c’est con, mis en boîte comme on peut s’y attendre, mais ça reste rigolo. Sur ce point seulement. Pour le reste, Puppet Master 4 - The Demon est très incohérent, mais bon, ça fait partie de l’univers, et surtout malheureusement globalement mou, redondant et chiant.
Côté petits plaisirs, on a : les visions subjectives de Blade assorties du bruit de ses petits pas, Six Shooter qui s’étire après une sieste et un nouveau venu, Decapitron, qui en plus de porter le nom le plus classe de la terre constitue un petit fragment d’histoire du cinéma. Le fait est que Charles Band, le producteur de la saga, avait, pour le compte de sa société Empire, remplacée, pour schématiser, par Full Moon après sa faillite, l’habitude de se rendre sur le marché du film, entre autres rendez-vous des professionnels du milieu, avec sous le bras une palanquée d’affiches hyper stylées, titre accrocheur et noms vaguement connus inclus, pour séduire les investisseurs. La très grande majorité des projets ainsi présentés n’ont forcément jamais vu le jour... tout au plus ont ils servi à alimenter par un élément ou deux, un autre film. Le destin justement de Decapitron, le robot tueur équipé de têtes interchangeables d’un projet de 1989 recyclé ici version poupée.
C’est beau.
https://www.incredulosvultus.top/puppet-master-4-the-demon
Personnage > Agissement
À voix haute | Lit ou fait la lecture - Scientifique/enquêteur/écrivain qui s’enregistre sur dictaphone
Personnage > Citation
Commente | "Putain, les femmes..." / « Ah, les bonnes femmes »
Réalisation
Fin | Image figée - Grammaire | Ralentis injustifiés et insupportables - Gros plan | Solution qui gicle au bout d’une seringue - Mise en scène | Regard incrédule - Technique | Pluie artificielle artificielle - Vue subjective | de menace
Réalisation > Accessoire et compagnie
Stylé | Chaudron de sorcier/sorcière qui sert de caméra de sécurité ou de téléphone - Tension | Compte à rebours
Réalisation > Audio
Effet | Lasers qui font « piou-piou », touches d’ordinateurs qui font « pi-pou-pou » etc.
Scénario > Contexte spatio-temporel
Début d’orage au moment opportun
Scénario > Ficelle scénaristique
Baisse de tension et/ou lumière/fusibles qui sautent au moment opportun
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Créée
le 6 avr. 2023
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