Il y avait moyen de faire de ce Puppet Master propulsé par un mauvais goût généralisé, une chouette bande horrifique, sans prétention mais digne de ses ambitions. Les réalisateurs ont même pensé à convier à la fête quelques grands noms du bis (Udo Kier de passage deux minutes, Barbara « Re-Animator » Crampton, l’éternel revenant Michael Paré), et à inclure, comme au bon vieux temps, un peu de nudité gratuite, pour se mettre quelques fans dans la poche. Puppet Master est en outre généreux en maquillages sanglants, les poupées diaboliques n’hésitant pas à taillader, trancher, carbonise et éviscérer tout ce qui bouge, dans des geysers de sang parfaitement repoussants. Mais pour qu’il soit un peu plus que ça, il aurait fallu que l’ensemble soit moins pachydermique et somnolent : de l’interprétation souvent calamiteuse (Thomas Lennon est anti-charismatique au possible) au montage en passant par la musique et le rythme, anémique, The Littlest Reich est absolument dénué de toute énergie ou zeste de compétence filmique.
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