Pour sa première incursion dans les années 2000, la franchise "Puppet Master" frappe fort avec un huitième opus bourré d'originalité qui casse complètement les codes ! Non, absolument pas, c'est bien évidemment une blague, nous sommes ici bien au contraire dans l'épisode le plus raté. C'est pourtant Charles Band en personne, jusque-là producteur, qui passe derrière la caméra, enfin pour une quinzaine de minutes environ. Car oui, le film ne se contente que de repasser des flashbacks de tous les précédents films de la franchise, à l'instar d'épisodes de sitcoms dans lesquels on se repasse les meilleurs moments de la série avec nostalgie (sauf que là déjà, il n'y a pas vraiment de meilleurs moments avec cette franchise). Une femme, qui cherche le secret de Toulon, tombe sur le gamin du troisième opus, qui a maintenant bien grandi, et tente de lui faire cracher le morceau. Ce dernier tente alors de lui raconter le parcours de Toulon aux travers d'enregistrements de ce dernier (alors que le bonhomme est quand même mort pendant deux/trois films). On se rend compte alors que la saga est tellement bordélique qu'il faut carrément un film entier pour essayer de recoller les morceaux, sans succès puisque le fil rouge n'apporte pas de réponses (ou alors que très maladroites) aux nombreuses incohérences entre les films. Alors oui certes, ce film est avant tout un hommage à la franchise au travers duquel le producteur remercie les spectateurs les plus assidus de l'avoir suivie durant toutes ces années. Je comprends alors plus ou moins la démarche mais quitte à faire un film hommage, autant frapper fort et nous balancer une histoire inédite, pourquoi pas remplie d'easter eggs et de clins d'œil aux précédents volets. Non ici, on va au plus simple et même les images originales (à savoir le fil rouge) sont ratées ! Manque cruel d'ambition, la réalisation est plate et le jeu d'acteurs très mauvais. Voilà, rien de plus à ajouter à ce "Puppet Master : The Legacy" qui est donc une sacrée perte de temps !