Voilà, nous en sommes au 8ème film de la saga Puppet Master et nous allons parler aujourd’hui d’un opus un peu particulier dans le sens où ce n’est pas réellement un film. Enfin, ça en est un, mais il est composé à 90% d’extraits des opus précédents. Donc est-ce que ça en est réellement un ? Est-ce qu’un amateur de la saga doit regarder ce film alors qu’au final, il y a à peine 15 minutes inédites ? Et que valent ces 15 minutes ? Difficile d’écrire une critique construite sur ce genre de bobine. Quel en serait l’intérêt ? Ne suffirait-il pas d’aller relire les chroniques des opus 1 à 7 ? Bref, quoi qu’il en soit, cette chronique sera bien plus courte qu’à l’accoutumée car je me suis déjà exprimé sur les sept premiers opus de la célèbre saga de Charles Band, et je ne vois pas l’intérêt de recommencer.


Vous voyez l’image au-dessus ? Eh bien voilà, ces deux personnages sont les deux seules nouveautés de cet épisode. Le décor derrière, le seul nouveau de cet épisode. En fait, le principe de ce 8ème opus va être très simple. Le personnage masculin, c’est Eric Weiss/Peter Hetz, le jeune garçon du 3ème opus à qui André Toulon a confié le secret des marionnettes, qui a désormais bien grandi. Le personnage féminin, c’est une tueuse à gage venue venger toutes les victimes des poupées d’André Toulon. Leur temps de présence à l’écran ne doit guère dépasser les 15 minutes. A travers leurs échanges dans cette pièce unique, le film va retracer le parcours d’André Toulon dans l’ordre chronologique, là où notre cerveau devait faire la gymnastique pour tout remettre dans l’ordre dans les opus 1 à 7. Et voilà un bien beau concept pour engranger du pognon pour pas un rond. Vous appelez ça de l’arnaque ? Moi aussi. Et même Charles Band, papa de la saga donc, semble s’en rendre compte car il réalise ce « film » sous le pseudo Robert Talbot. Les fans de la saga ont crié au scandale, mais il n’en a eu rien à carrer le Charles, c’est un producteur véreux, il a engrangé du pognon et c’est bien ça le principal pour lui. Mais pour essayer de se dédouaner un peu de tout ça, ce petit malin de Band nous place un message en guise de générique final où il remercie tous les gens qui ont travaillé sur la saga et qui l’ont rendue célèbre. Voilà, bisous les gars, vous êtes trop forts, merci du pognon que vous m’avez fait gagner, j’ai des dollars plein les poches maintenant. Quelle vaste fumisterie… Mais avouez qu’il est fort le Charlie hein ? Chez nous, l’arnaque ne s’arrête pas là puisque sur la jaquette du DVD qui est sorti en France, on peut y voir en bien gros une marionnette qui n’est même pas dans le film puisqu’elle est tirée d’une autre bobine ! Mais où s’arrêteront-ils ? Comment ? On appelle ça le business ? Moi j’appelle ça de l’enculage de mouche. Comme quoi, chacun sa façon de voir les choses.


Si vous n’avez pas envie de vous farcir les sept premiers opus de la saga, vous pouvez toujours regarder ce huitième qui, avec ses 90% de stockshots, est un résumé de ces sept premiers films. Si comme moi vous les avez déjà vus, ce huitième opus est un bon gros foutage de gueule des familles, uniquement là pour faire du pognon afin de produire encore plus de suites.


Critique originale avec anecdotes et images : ICI

cherycok
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le 19 janv. 2021

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