Injustement condamné à 5 ans de prison, Paul, un chanteur de country, se retrouve malgré lui derrière les barreaux et va connaitre l’enfer au sein du Camp n°4, dirigé d’une main de fer par le sadique Captain Omar Kinsman. Ce dernier, aidé de ses gardiens, se sert des prisonniers pour entraîner ses redoutables dobermans.
Vestron Video et sa jaquette VHS mensongère nous aura bien eu ! Le film de Mel Stuart n’a absolument rien à voir, ni de près ni de loin avec ce qui nous est vendu comme étant un film badass avec en premier plan, un doberman la rage aux lèvres, un flic à l’allure néonazi et en arrière-plan, un pénitencier vénère avec miradors et hélicoptères de l’armée. Absolument rien de ce qui figure sur la très belle affiche signée Laurent Melki ne se trouve dans le film. En lieu et place, on se retrouve au beau milieu de nulle part, dans le Camps n°4, une prison de fortune avec des bungalow en guise de dortoirs et une poignée de gardiens.
Une réalisation sommaire, un budget on l’imagine dérisoire et une intrigue pas démentielle. Hélas, il ne faudra pas compter sur la présence de George Kennedy dans le rôle du sadique capitaine pour nous sortir de notre torpeur, face à un film aussi simpliste.
Purgatoire (1978) avec son titre racoleur est au final qu’une banale Série B d’exploitation.
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