Mort à l'hôpital
En noir et blanc, avec des acteurs non professionnels et sur une base documentaire, Pursuit of Loneliness annonce la couleur si l'on peut dire : ceci est un film au plus proche de la réalité,...
le 11 déc. 2016
Pursuit of loneliness, film de Laurence Thrush, de 2012, sélection officielle du Sundance Film Festival, réside dans cette magnifique zone grise et perméable entre la fiction et le documentaire, genre que je recommence à aimer.
Il y a dans pursuit of loneliness de très belles trouvailles. Un recours intelligent au noir et blanc et au cadrage serré, qui servent un double propos très intéressant: une immersion complète dans les hôpitaux, services sociaux et curateurs de Los Angeles; une vision de cette ville loin des images habituelles, des James Dean ou prétendants à l'être, du strass et de la violence. On est dans un Los Angeles de l'isolement, de la vieillesse, du périurbain, du quotidien.
Ensuite, le recours à des acteurs non professionnels, des personnes qui ont joué leurs propres rôles. C'est rafraîchissant, c'est honnête, émouvant et ça change des panels d'acteurs blancs sortis d'un magazine de mode. (les séries font un peu mieux que le cinéma mais on en encore loin du compte).
J'ai vraiment apprécié d'être à mi-chemin entre fiction et documentaire. C'est, heureusement, tellement perméable. Et au fond un documentaire n'est-il pas souvent scénarisé?
J'ai adoré le ton. On ressort avec un fort sentiment de sollicitude. Cette société du care que j'appelle de mes vœux.
Mais j'ai été déçu par les longueurs. Même pour moi qui apprécie les films contemplatifs et lents, là c'était trop.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Autour de la mort, Vus au cinéma en 2016 et Ces films qui m'inspirent la bienveillance
Créée
le 10 mars 2016
Critique lue 318 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Pursuit of Loneliness
En noir et blanc, avec des acteurs non professionnels et sur une base documentaire, Pursuit of Loneliness annonce la couleur si l'on peut dire : ceci est un film au plus proche de la réalité,...
le 11 déc. 2016
Sorti en 2012, Pursuit of loneliness écope d'une distribution française tardive, ce qui fut aussi le cas du premier film de son réalisateur, De l'autre côté de la porte. On y retrouve surtout la même...
Par
le 8 mars 2016
Du même critique
Un film comme un manifeste à la joie et au bonheur simple. Un duo de personnage Béatrice et une affabulatrice extravertie, Donatella est dépressive et discrète à l'extrême. Ces deux femmes se...
le 28 juin 2016
6 j'aime
4
Un film comme un roman qui explore l'enfance et rappel tant de roman. Des interrogations sur le pourquoi du comment, sur les relations, les parents, l'école, jamais formulées. Des réponses données...
le 9 nov. 2014
4 j'aime
Mékong Stories est un de ces films à persistance rétinienne. On ne comprend pas tout à fait, en sortant, ce qui s'est passé, ce qu'on en a compris, si on a aimé. C'est sur la longueur qu'il se...
le 19 mai 2016
3 j'aime