J'aime bien Grégory Levasseur. Furia, The Hills Have Eyes, Haute Tension... Enfin, quand il écrit. Mais quand il réalise, c'est une autre histoire. Je préfère me mentir à moi-même et me dire qu'AJA n'a rien à voir avec ce pseudo film d'épouvante-horreur qu'est...
PYRAMIDE
Que dire, que dire..? Bon synopsis, bonne bande-annonce, Denis O'Hare. Du potentiel, en somme. Pour une fois, j'étais enthousiaste. Du moins, avant de savoir que le film était distribué par la Twentieth Century Fox. Déjà, le film perd du cachet et une subtile odeur de navet s'installe (suis-je mauvaise langue?). Passons. Les trente premières minutes n'étant intéressantes que dans le cadre de la présentation des personnages et du contexte, je n'en parlerai pas.
N'étant pas grande fan des espaces confinés, l'idée même de foutre les pieds dans une pyramide me fait frisonner. Mais les personnages, joyeux lurons qu'ils sont, décident d'y aller gaiement. Le prétexte est bidon mais l'excitation est à son comble, ils sont les premiers à frôler ces sols sacrés!
Croient-ils.
Tellement d'excitation, d'ailleurs, qu'ils n'arrivent pas à retrouver leur chemin après deux minutes de marche. Soit. Je ne vais pas raconter le film - pour ce qu'il y a à raconter.
Alors que dire? On ne voit rien pendant une heure et vingt minutes. Le méchant pas beau Anubis se promène mais ne se montre pas (cependant, on devine quand même sa présence et même son identité). Les morts s'enchaînent, toutes plus ridicules les unes que les autres. Les effets sont médiocres. Comme la personnalité inexistantes des personnages. C'est chiant, et quand l'obscurité totale s'installe, l'espoir revient... mais non, il faudra attendre la fin du film pour enfin voir autre chose que des chats.
Quoique finalement, ils auraient peut-être dû s'en tenir aux chats. De dos et en vision nocturne, Anubis a de la gueule. Non sérieusement, le corps monstrueux et la tête de chacal, c'est tout à fait lui. Mais malheureusement, à la lumière des fusées éclairantes, on se rend compte que la créature n'est qu'abomination visuelle. Finalement, quand on voit la fin du film, l'obscurité, ce n'était pas si mal.
/!\ Amis claustrophobes, malgré mes bons sentiments vis-à-vis de ce trop long-métrage, vous vous sentirez peut-être à l'étroit durant la séance. Et comme la mode est ENCORE au hand-held, le sentiment est d'autant plus renforcé. Là est bien l'unique point positif du film. Enfin, avec les chats, parce que j'adore les chats.