Oui, donc, l'ambition de ceux derrière Python, c'était de s'inspirer de Anaconda avec J.LO qui n'était déjà pas un chef d’œuvre. Que se passe-t-il avec un serpent aussi grossièrement modélisé ? On se marre à chaque fois devant ses attaques.
Mais là, au moins, c'est voulu. Quitte à ne pas avoir ni de budget ni de talent, autant y aller à fond dans la rigolade. On a donc une belle bande d'abrutis se comportant comme tels. Au dessus d'eux, trône l'ex commando Rico de Starship Troopers affublé d'une moustache (ce qui n'aide pas à le prendre au sérieux) ne saisissant rien au charabia du scientifique et qui lui demandera tout le temps de faire simple.
Tous les personnages sont des idiots finis et ont l'air conscients de tourner dans un nanar. Mention spéciale à la nana qui tente de battre le serpent avec du shampoing pour enfants ou pour l'agent immobilier qui tente par tous les moyens de coucher avec sa cliente. Une bombasse blonde qui va multiplier les moues provocantes. Je pourrais aussi parler des deux lesbiennes au début dont l'une se vexe en plein cuni parce que l'autre l'a appelé "Robert" au lieu de "Roberta". C'était pour pointer le niveau des dialogues.
Honnêtement, c'est du niveau d'un Fred Olen Ray ou de son fils Christopher. Sauf que Python, à la limite, on peut être un peu plus indulgent, il date de 2000 contrairement aux merdes de chez Asylum.