Bon alors, il faut remettre les points sur les i... Ce film n'est pas à prendre au sérieux, on y va pour RIRE ! Commençons par les personnages, ils sont bien gaullistes et pas racistes ! Je vous laisse imaginer quel désastre ça aurait été de voir de vrais racistes à l'écran, un film sans intérêt, où on rejette l'étranger du début à la fin. Le rejet, on sait ce que c'est, on n'en rit pas. Seuls les racistes seraient allés le voir, et à mon avis, vu le succès du film, ce ne sont pas les racistes qui y vont. Voilà pourquoi, Christian Clavier, toujours au meilleur de sa forme, tente d'accepter l'autre, commence alors l'intérêt scénariste que du film,
en effet, il accepte d'abord ses gendres puis le mariage de sa fille, tout en conservant son humour.
Ce que beaucoup n'ont pas compris, c'est que les clichés racistes se concentrent essentiellement dans la situation initiale du film, mais le reste du film n'est pas raciste, c'est tout le contraire, on accepte l'autre. Et si vraiment ces clichés vous ont énervés, c'est que vous avez pris le film trop au sérieux alors que ce n'était pas le but, ou que vous n'avez pas compris le message. Dans une société où les conflits entre races sont à leur apogée, ce film est là en quelque sorte pour nous rassurer en prônant l'union des "races" avec son scénario et nous prouvant que les clichés racistes ne font pas mort d'homme et surtout qu'ils peuvent venir à la fois des blancs comme des noirs ! Et ça fait du bien, parce qu'on entend par des acteurs ce qu'on entendra jamais par les médias, c'est ainsi qu'on aime le cinéma, qui nous permet encore d'échapper à la réalité. C'est donc une ambiance très bon enfant qui se dégage de ce film qui sera sans doute le film le plus drôle de l'année. Je ne pense pas avoir ri comme ça depuis longtemps, c'est la raison pour laquelle Qu'est ce qu'on a fait au bon Dieu passe encore dans mon cinéma, les gens y vont en famille pour se détendre et oublier les problèmes sociaux et la montée en puissance du front national, dans une salle où on trouve des blancs comme des noirs.