Abdhellah, berger (avec son père) célibataire dans l’Atlas marocain, descend en ville pour se procurer de la nourriture à ses moutons et chèvres affamées. La ville est déserte, ses habitants ont tout abandonné (tout le titre) et ont fui pour se réfugier dans la mosquée Hassan II de Casablanca où un imam (à la télévision) évoque l’incarnation du Diable. Un film courageux de la part d’une réalisatrice franco-marocaine car il traite de la crédulité et de la soumission des croyants face à un phénomène surnaturel (
arrivée d’extraterrestres au Maroc
). Rien à voir, bien sûr, avec « Premier contact » (2016) de Denis Villeneuve.