Ce qui s'annonçait comme une pantalonnade sur l'homosexualité est bien une pantalonnade, mais pas totalement atroce au bout du compte, étonnamment.
Larry, pompier de son état, est veuf et, voulant protéger ses enfants, il souhaite faire d'eux les bénéficiaires de sa pension. Or, cette pension est au nom de sa femme mais il ne peut pas changer le bénéficiaire à moins d'un décès, d'une naissance ou d'un mariage et comme il n'a pas fait le nécessaire au moment du décès de sa femme, il est coincé.
Il demande donc à son meilleurs ami, Chuck, gros playboy devant l'éternel, de se pacser avec lui pour pouvoir transférer la pension.
Une enquête menée de façon tout à fait désagréable par Steve Buscemi (excellent) va exposer leur "union" et les pousser à contacter un avocate, Jessica Biel. Celle-ci, fort charmante et bien roulée, plait beaucoup à Chuck d'où des problèmes à l'horizon.
Ca ne sentait pas bon, pas bon du tout et au final, le film est assez rafraichissant. La véritable et profonde amitié entre Chuck et Larry s'apparente à de l'amour et leur couple en devient crédible. Sandler et James ont une belle complicité qui vend le tout.
Les gags sortent la grosse artillerie sans trop faire dans la raclure de fond de tiroir. Ca ne dépasse jamais ma limite de la vulgarité et je les en remercie, même si les clichés tombent comme à Gravelotte.
L'intrigue est cousue de fil blanc et ça na casse pas trois pattes à un canard. Vite oubliable mais un pas mauvais moment.