Une fois de plus, le syndrome du « je m'attendais tellement à ce que ça soit nul qu'en définitive ce n'était pas si mal » a frappé. En effet, difficile de vous dire que « Quand Chuck rencontre Larry » fait dans la finesse, mais le propos a beau être lourdaud et le résultat tout autant, je reconnais ne pas l'avoir trouvé déplaisant, grâce notamment à deux héros plutôt sympathiques et une interprétation globalement satisfaisante (même Rob Schneider est un tout petit moins insupportable que d'habitude, c'est dire...). Je me suis même surpris à sourire plusieurs fois devant des situations certes déjà-vus et pas franchement subtiles (la mise en scène de Dennis Dugan a comme souvent peu d'intérêt), mais qui ont au moins le mérite d'être vaguement efficaces, la sublime Jessica Biel s'avérant un atout charme indéniable. Bref, vraiment pas de quoi sauter au plafond, mais une comédie américaine potable, à condition d'être un minimum indulgents.