Magnifique noir et blanc (la vie, ombre et lumière).
Une histoire d'amour contrariée par le devoir, la difficulté d'attendre un retour, le renoncement, le remord, la vie qui s'étiole, la volonté d'en finir, un Boris pour un autre, la mort déniée puis acceptée, dans un collectif qui voudrait enfin vivre un amour éternel communiste.
Veronica est émouvante de vitalité/fragilité. Le côté théâtrale de la réalisation n'enlève rien à l'émotion. La sobriété de la mise en scène lui donne un caractère intemporel.
Le tragique côtoyant l'espoir, la vie qui manifeste.