Un Dario Argento pour commencer une nouvelle année. Un de ceux qui ont fait sa réputation, un grand cru qui n'a malheureusement plus rien à voir avec ce que le bonhomme fait depuis plus de vingt ans maintenant.
Ici le maestro suit son schéma classique: un mystérieux assassin vêtu de noir, des meurtres graphiques (un peu) et gore (pas trop), une enquête policière, du suspense. Pas son meilleur film à cause peut être d'un trop plein d'humour via des personnages décalés (Jean-Pierre Marielle dans un rôle très "Renatto" , le facteur idiot et ses lunettes triple foyer, Bud Spencer dans le rôle de "Dieu") mais la machine fonctionne bien.
La mise en scène est fascinante, Argento utilise sa caméra et ses décors d'une main de maître, les lieux semblent devenir la matérialisation de l'état mental du tueur avec ces victimes piégées de l'intérieur.
Encore une fois, j'ai été berné par la révélation du tueur et ces quatres mouches m'ont laissé pantois.
B&