The Formalist
A sa manière, et c’est probablement ce qui divise dans son cinéma, Guadagnino œuvre toujours à la frontière de l’impressionnisme, cherchant à imprégner l’imaginaire plus que le conscient, développant...
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le 26 févr. 2025
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Queer, ce n’est pas un coup de cœur. Ceci dit, sa sélection à Venise, avec Guadagnino aux manettes et Daniel Craig en tête d'affiche, ça m’a intrigué. Le titre, ça peut rebuter ceux qui connaissent pas la subtilité du terme, cette insulte, ou paraître cliché tant il est utilisé partout. Moi, perso, je kiffe ce titre. Je trouve ça chic de l’utiliser seul, pour un film au cinéma.
Après, faut avouer, y’a des défauts : une vision gay masculine centrée sur des mecs ultra-musclés, c'est pas vraiment représentatif de la diversité queer. Et puis, cette utilisation du terme à l'époque au Mexique, c'est pas un peu une vision édulcorée ? Le terme queer n’était il pas encore utilisé comme aujourd’hui ?
Mais voilà, au-delà du côté parfois chiant qui m'a fait décrocher par moments, le film ne tourne pas en rond. Il passe d'une esthétique hyper stylée (la police du début, c'est magnifique) à un truc lunaire, presque sensoriel.
Le truc, c'est que le film m'a pas plu pour les raisons que j'imaginais. C'est la surprise de sa folie, son mélange des genres (social et science-fiction), qui m'a transporté, je suis sorti de la séance dans un état de flow. Cest poétique. C'est ça qui reste après la séance : un truc fantasmatique. Des flashs de scènes qui se répètent dans mes pensées.
Alors oui, c'est un beau film, qui donne envie de le revoir. Et ça, pour un film,c'est déjà énorme car c’est un peu ça l’essence du cinéma.
BONNE SÉANCE
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il y a 5 jours
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