Mais quelle claque ! J’en suis retourné. Franchement, « The Brutalist », c'est un ovni cinématographique et en même temps c’est la définition de ce qu’est l’art du cinéma. Le film est d'une fluidité incroyable alors qu'il aborde une multitude de thèmes différents. C'est un peu comme si toutes les pièces du puzzle s'emboîtaient naturellement.
Visuellement, c'est juste grandiose. Certaines images sont tellement forte. J’en tremble encore. La beauté des plans, ce grain magnifique, c'est un régal pour les yeux.
Ce qui est fort aussi, c'est le mélange des genres. Il y a des moments vraiment intenses, et pourtant certains moments sont plus légers et sont subtilement drôles.
Et puis, il y a tous ces thèmes abordés avec subtilité mais profondeur : la drogue, le racisme, le patriarcat... Le film ne donne pas de leçons, il montre juste des situations, des personnages.
Moi qui suis fan du Bauhaus, j'ai été servi. L'esthétique du mouvement est omniprésente, c'est un vrai plaisir pour les yeux. Mais le film ne se limite pas à ça, il va bien au-delà.
Bref, vous l'aurez compris, j'ai été bouleversé par « The Brutalist ». Mes jambes en tremblent encore quinze minutes après la séances… C'est du Cinéma. Si vous avez l'occasion de le voir, foncez ! Une fois, deux, vivez l’entracte et allez faire la queue aux wc. Arrivée quelques secondes après le début de la deuxième partie. Et puis dans quelques mois, regardez le deuxième nouveau à la maison, en famille. Puis dans quelques années recommençons cette boucle. Programmons le dans les cinés clubs, vivons de nouveau cette expérience pour l’esprit et le corps.