Après le très joli Mademoiselle Chambon, Stéphane Brizé s'attaque, avec Quelques Heures de Printemps, à un sujet pour le moins compliqué : celui de l'euthanasie.
Comme souvent, Vincent Lindon s'avère être l'homme de la situation, et cette fois-ci dans le rôle d'un ex-taulard peu loquace contraint à retourner vivre chez sa mère.
Et son duo avec cette dernière, froide et cassante, incarnée par l'excellente Hélène Vincent, donne lieu à quelques scènes d'une grande puissance émotive.
Bien sûr, la réalisation lente et dépouillée, comme l'histoire assez simple, ne sont pas toujours très excitants... Mais au final, ce drame réalise la prouesse de ne jamais tomber dans le pathos ou le larmoyant, en nous offrant d'intenses moments d'humanité.
A noter également une bande-son particulièrement bien adaptée.