C'est évidement la même histoire, Conor est en train de vivre en gros les derniers jours sa maman malade et queqlues personnages vont arriver pour donner un coup de main sur ce moment difficile mais ne seront pas forcément bien accueillis, cela lié à une histoire familiale développée succinctement dans le roman, gommée dans la version ciné.
Conor fait un songe récurrent qui aura sa signification qu'à la fin de son épreuve, grâce à l'intervention de l'arbre.
Une dimension fantastique est introduite et chaque soir avant minuit, l'arbre qui trône en face de la maison prend vie et vient visiter le garçon.
Il l'oblige à écouter trois histoires, l'oblige à en raconter une quatrième et la fin ne nous est pas encore expliquer, ni le sens de sa présence.
Les deux versions sont intéressantes, l'adaptation cinématographique simplifie le propos qui laisse un peu plus le choix des vérités et des réponses avec le roman, pendant et à l'issue.
Avec le film, à l'intention d'un plus grand nombre de spectateurs, il y a un début, une fin plus claire,un peu mâché mais plutôt bien réalisé.
Le roman est plus fort, exacerbe les émotions en présence. Le roman démontre un peu plus la complexité des sentiments ambigus du petit Conor O'Malley. Quelques libertés ont été apporté, le jeune collégien ne sera pas sauvé des mauvais traitements au collège par une amie compatissante dont il refusera l'aide; Avec le film, il subira. La jeune copine permettait de comprendre que Conor ne savait quoi faire accepter l'aide et en même temps souhaiter qu'on le laisse tranquille. Nous devinons au fur et à mesure que Conor reproche une compassion qui signe deja la fin de sa maman.
Les passages avec le père sont adaptés un peu différemment, ils sont heureux, ce sont des retrouvailles salutaires tandis que le roman dépeignait des rapports compliqués, maladroits entre un père et un fils qui sont presque des étrangers.
Les histoires contés en parties animées sont sympas et bien respectées, l'esprit du livre tout autant malgré tout, le film nous en dit aussi un peu plus sur le sens caché de ce roman, sans imposer une vision qui ne soit pas celle du lecteur. Cela reste sur le deuil, une épreuve initiatique forte toute transformée pour le jeune Conor. Tout à fait correct.
Lire le roman apporte un vrai plus à l'appréhension de l'histoire imaginée.