Après « The impossible », Juan Antonio Bayona nous revient avec ce conte pour grands enfants, lui aussi chargé en émotion et en moments spectaculaires. Il nous fait entrer dans le quotidien d’un gamin qui, parce que sa mère est entrain de mourir d’une longue maladie, se retrouve livré à lui-même et se réfugie dans le monde des rêves. Il y voit un monstre en forme d’arbre qui va l’aider à traverser cette épreuve. Un joli film fantastique en forme de récit initiatique sur l’enfance qui s’achève, la mort de ses proches et la transmission, réussi esthétiquement (entre effets spéciaux numériques et dessins animés à la main), référencé (le King-Kong de 1933, Spielberg, Tim Burton..) , plein de poésie et très touchant mais auquel on peut reprocher un excès de pathos ou de tire-larmes.