"C’est avec sobriété, mais surtout efficacité qu’Alexandros Avranas nous invite à découvrir les causes et conséquences d’une pathologie rarement abordée dans les œuvres de fiction. En s’inspirant de faits survenus au début des années 2000, Quiet Life explore en quoi le « syndrome de la résignation » constitue un enjeu majeur, en ces temps de guerre et de vagues d’immigration croissantes, pour une jeunesse traumatisée, en perte d’identité et surtout privée d’un foyer chaleureux, où l’amour d’une famille peut briller de mille feux."
"Les victimes plongent dans un état comateux que la science ne peut parfaitement expliquer ou accompagner. Rapidement intégrés dans une nouvelle vie sans peur ni persécution, les enfants de réfugiés dont la demande d’asile a été refusée en sont les cibles prioritaires. Ce concours de circonstances amène donc les parents à se reconnecter à leurs enfants, ainsi qu’à leur culture d’origine, chose qu’on leur ampute à la force d’une administration médicale et sociale kafkaïenne."
"Alexandros Avranas est d’une précision clinique dans sa composition de l’image et sa mise en scène, constamment au service d’une atmosphère claustrophobique et artificielle, quand bien même la flore domine le territoire suédois. Il nous rend compte de cette société, à l’image des enfants atteints du syndrome de la résignation, qui cherche elle-même à protéger son microcosme par de faux espoirs."
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