Dans des paysages désertiques, un mari fraîchement père de famille part rechercher son épouse et fils retenue prisonnière par les loups d'Arès. J'ai retenu de ce film russe de bonnes bastons filmées caméra à l'épaule et en plan-séquence.
Ça dépote car plus notre héros avance dans sa quête plus les adversaires seront forts, nombreux et brutaux. A un moment, il y a même un combat contre un je ne sais quel bûcheron russe dans une arène dont la carrure ferait pâlir un Andrei Arlovski. D'ailleurs, pour battre un tel mastodonte, son épée ou son habileté au combat ne suffiront pas. Sous l'effet d'une potion, le brave Lutobor entrera alors dans une sorte de...rage (ce qui explique le titre sans doute). Ce qui décuplera sa force comme dans un jeu vidéo quand la jauge est pleine.
Tout n'est prétexte qu'à des joutes de toute façon. Les personnages passant leur temps à se lier d'amitié pour mieux se trahir les uns les autres. Le contentieux ne peut se régler qu'au cours d'un combat où ils pourront se réconcilier...ou non. Quant aux fameux dieux, ils ne sont là que pour servir d'alibi à toute cette violence. N'était-ce pas Gainsbourg qui a dit "l'homme a crée des dieux. L'inverse reste à prouver" ?