Mouais, alors, l'endroit est vraiment inhospitalier. On est au fin fond de la Russie. Des décors enneigés à perte de vue. Le silence. Le vent. Le froid : moins quarante degrés. C'est bien filmé et photographié. J'ai eu froid comme eux.
Comme si ça ne suffisait pas, des loups et un ours, numériques, s'invitent à la fête. Donc, quelques moments d'effroi car les loups sont enragés, qu'on est en pleine campagne et qu'ils n'ont presque rien pour se défendre à part un fusil, quelques balles, un pieu.
Un petit film d'horreur parfait pour un vendredi soir ? Non, car Rage ou The Rage s'enlise dans un conflit père-fils pesant. Le fils est un toxicomane et le père veut le désintoxiquer à sa façon. C'est même le passé du garçon, que le père rend plus ou moins responsable de la mort de sa mère, qui prend le pas sur les attaques des animaux. Or, j'aurais préféré que ce soit l'inverse moi.