Évidemment, la fin est un peu facile (surtout la dernière scène, où l'on aimerait tous avoir ces bosses dansants dans les bureaux, fiesta !), mais comment bouder la morale du "profiter chaque instant, se faire plaisir" tout en gardant en tête les responsabilités (on s'attendait presque à ce que le jeune travailleur démissionne pour aller jouer, une morale qui nous aurait déjà un peu moins plu, aussi rêveur soit-on). On aime bien la représentation des organes, le running-gag du cerveau qui voit déjà le curé récitant l'oraison funèbre sur le caveau du propriétaire de son corps (avec des variantes de décès absurdes qui nous font bien rire), et on reste assez tristes de constater combien l'image du travail dénaturé, sans âme et sans plaisir, est encore d'actualité... Ce court-métrage a donc bien choisit sa morale en entre-deux : se faire plaisir, oui, rester responsable : oui. Un enfant dans un corps de grand, ou l'inverse.