Rambo des bois ou la rizière sans retour
Dans la foulée du premier opus, déjà assez moyen, me voilà entraînée dans cette jungle vietnamienne du fin fond du Vermont pour un film à deux balles. On pourrait souligner le fait que cette fois-ci, les scénaristes ont planché sur un semblant d’histoire. Mais elle est tellement nulle que ça confine à la série Z.
Rambo II est un film passablement chiant tant il ne se passe pas grand-chose. Mais alors, quand il se passe un truc, ça vaut son pesant de cacahuètes, comme ce passage d’anthologie dans lequel Sly joue de l’arc avec une habileté déconcertante. Après 5 ans au bagne à taper sur des cailloux, il n’a décidément rien perdu de son doigté d’antan.
Construit comme le premier, ce Rambo là se termine encore sur une petite pirouette politiquement incorrecte dans une tirade de notre héros qui ne demande qu’une chose : l’amour de son pays. C’est beau. Sauf qu’on avait déjà compris le message dans First Blood.