PARFAIT POUR HALLOWEEN
Un Razorback est un sanglier australien. Une nuit, un homme est attaqué par un de ses monstres. Un bébé est mort. Le grand-père qui a vécu cette histoire n'est pas cru. Il part en chasse contre cette créature.
Une journaliste venue de New York enquête. Elle s'intéresse à deux frères dégénérés. Elle va être attaquée en pleine nuit par les frangins. Mais le Razorback rode.
Le fiancé de la journaliste débarque dans l'outback pour comprendre les circonstances de la mort de sa bien-aimée.
Razorback est d'abord une expérience sensorielle. Chaque plans est d'une beauté à couper le souffle. Russell Mulcahy venait du clip. Sa réalisation est fantasmagorique. On rentre dans la tête des personnages par des images proches de l'abstraction. Razorback est un peu les dents de la mer d'Australie. Mais dans le film, il y a deux frères dégénérés qui sont tout autant flippant que le méga sanglier. On les dirait sorti du chef-d'oeuvre de Tobe Hooper. Razorback est selon moi le meilleur film de son auteur car il possède une fougue, une folie et une liberté assez rare.