Produit, coécrit et réalisé par Brian Yuzna en numérique sphérique avec un budget minuscule, dédié vidéo et récompensé par le prix du meilleur film petit budget, "La Fiancée de Re-Animator" commence par les personnages dans une guerre civile, un lieu propice pour trouver des morts. Une transition temporelle signe le retour de l'intrigue dans un hôpital avec un rythme surprenant qui opère le lien avec le premier film, reprenant la théorie déjantée.
Jeffrey Combs reprend son rôle emblématique du docteur Herbert West avec conviction, mais l'intrigue manque de la cohérence et de la tension qui ont fait la renommée de "Re-Animator". L'histoire traîne dans des idées morbides aux superbes effets, mais surtout dans un style amélioré avec des idées plus burlesques. Les effets spéciaux, bien que visuellement intéressants, ne suffisent pas à compenser les faiblesses du scénario. Ce n'est qu'après une heure de pas grand-chose que les événements se rapprochent du mythe originel, en déchaînant la folie dans un puissant apothéose, lors d'un dénouement extrême.
La dynamique entre les personnages principaux, Dan Cain et Herbert West, est moins engageante, et l'introduction de nouveaux personnages n'apporte pas la fraîcheur espérée. "La Fiancée de Re-Animator" souffre de vouloir en faire trop sans jamais atteindre le niveau de son prédécesseur. Malgré quelques moments divertissants, le film ne parvient pas à justifier son existence en tant que suite. C'est une œuvre plus technique, mais son manque d'intérêt durant une trop longue partie en fait une déception pour les fans de la série, qui attendaient une continuation digne du premier opus.
Ventes Réédition Blu-ray Usa Semaine 1 : env. 10.000.
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