What’s the matter ? Life’s getting you down ?

**/!\ NE PAS LIRE CETTE CRITIQUE SI L’ON A PAS VU LE FILM /!**


Avant d’entamer la critique de ce film (adapté du bouquin d'Ernest Cline que je n'ai absolument pas lu) je tiens à rappeler le synopsis :


2044. La Terre est à l’agonie. Comme la majeure partie de l’humanité, Wade, 17 ans, passe son temps dans l’OASIS – un univers virtuel où chacun peut vivre et être ce qui lui chante. Mais lorsque le fondateur de l’OASIS meurt sans héritier, une formidable chasse au trésor est lancée : celui qui découvrira les trois clefs cachées dans l’OASIS par son créateur remportera 250 milliards de dollars ! Multinationales et geeks s’affrontent alors dans une quête épique, dont l’avenir du monde est l’enjeu. Que le meilleur gagne…



  • Une campagne virale pour 250Milliards comme testament… Le mec à
    intérêt d’être sur que son jeu est bien ficelé… (et c’est pas le cas)

  • La terre est à l’agonie mais on préfère chercher les clefs cachées
    dans l’OASIS par ce Willy Wonka du jeu vidéo : James Halliday. Les
    motivations qui vont animer les personnages sont donc :


250 milliards de dollars + Vouloir sauver l’OASIS des mains corporatistes de 101 + « L’amour du jeu et de la culture pop ».


Maigres motivation quand on sais qu’en parallèle des gens meurent pour de vrai et que l’Ohio est un bidonville. Mais soit. Peut être que l’on en est à ce point d’aliénation et de déshumanisation.


Par contre, je serais de ceux qui considéreraient que les multinationales ont déjà gagnées. Puisqu’elles ont réussies à aliéner toute la population, à faire dépenser tant de temps et d’argent sur leurs machines. Dans leurs divertissements retros…\Netflix\StrangerThings.
Réussies aussi à les faire rester chez eux, pétrifiés dans leur nostalgie ; à se faire livrer du Pizza Hut en drone…\uber eats.


" I was born after people stopped trying to fix problems and just try to outlive them.
These days, reality’s a bummer, everyone is looking for a way to escape, and that’s why Halliday is such a hero to us. He showed us we could go somewhere without going anywhere at all…
Plus, you don’t need a destination when you’re running on a Omni directional treadmill.


[..] So he gave us a place to go, a place called, the Oasis


Tu parles d’un héros ! Puis les gens ils bossent à cotés quand même ? On gagne aussi des dollars en jouant h24 ?


......................................................................................................


Ready Player One s’ouvre sur la chanson Jump de Van Halen, chanson qui contient les paroles “You got to roll with the punches and get to what's real” ...


On y voit des américains empotés, entassé dans un bidonville constitué de vieilles caravanes empilées l’une sur l’autre pour former une tour.
Partant de la caravane du haut d’où sort notre personnage principal, la caméra filme au travers de chaque fenêtre, des personnages pauvres et stupides, tous munis d’un casque VR vive et tapant dans le vide avec insistance comme des neuneus.


On y verra aussi, plus tard, une mère de famille occupée à mitrailler des méchants alors que son fils (empoté lui aussi) lui tire la robe de chambre pour la prévenir que la cuisine est en feu. (How do we sleep while our beds are burning ?)


On l’aura compris, dans le monde de Ready Player One, la barre est descendue au plus bas du bas. Mais l’on va choisir de faire comme si de rien était. Même quand un chinois tente le suicide (IRL cette fois) car il a perdu toute ses pièces et son avatar dans le jeu .


(Et il y aura des plans séquences pas mal)


......................................................................................................


Waw ! Spielberg à tout compris, il sait qu’il a « créé » des monstres hors de contrôle :



  • Le blockbuster et sa logique de rentabilité (la nostalgie et le matraquage).

  • L’avènement des nouvelles technologies, toujours plus aliénantes et qui permettent une surproduction, un contenu infini et toujours plus survolté.


Ce mec, presque à lui tout seul, a complètement défoncé l’imaginaire mondial. Notre rapport au cinéma, à l’image, au divertissement, aux histoires.
En tout cas il a ouvert une brèche et nous a menés à un rapport nouveau à ces choses.
Un rapport de (sur)consommation à grande échelle, dans lequel un culte est voué aux œuvres populaires et à leurs produits dérivés et dérivables à l’infini.


Toutes ces choses qui font qu’aujourd’hui, pour suivre ce qu’il se passe, il faut pouvoir tenir une cadence de visionnage qui va à 500 à l’heure.


Il faut maintenant pouvoir juger des œuvres massives, voir leurs suites multiples, leurs remake, reboot, spin off ou prequels. Des œuvres souvent de réelle qualité technique, produites avec toujours plus de moyen. Sans jamais trop savoir si l’on arrive à se renouveler. Sans trop se souvenir de ce que l’on a vu et ce de quoi ça parlait réellement.


Bref, Halliday=Spielberg, l’OASIS = Le divertissement, aujourd’hui.


Mais un divertissement d’un certain type. Spielberg, tout en surfant sur la vague nostalgique actuelle du retro années 80 et de la récupération d’œuvres déjà connues, nous invite dans un film qui se veux massivement transtextuel. Mélangeant au hasard : films, jeux video, comics, bd et autres. Dont beaucoup proviennent de Spielberg lui-même ou de son époque (Zemeckis’s cube).


Tout en dénonçant et en proposant une réflexion, on reste donc, paradoxalement, toujours, dans cette même logique financière qu’a adopté Hollywood et le divertissement de masse depuis quelques années :



  • Faire du recyclage, du geek, des vfx de gros bourrins ou ça va se castagner et péter de partout ET jouer sur la nostalgie.


Et bien qu’il s’agisse d’une histoire "originale", indépendante de ses références.
Bien qu’il s’agisse d’un film méta plus poussé que la moyenne. Qui tisse une toile complexe des influences de Halliday\Spielberg. (Dans la limites des droits débloqués par la production)
Bien que la mise en scène soit souvent très maitrisée et ultra lisible dans l’action.
Bien que soit assuré le « film doudou » parfait, un cinéma réparateur, optimiste et joyeux que fais si bien Steven Spielberg.
Le discours politique et la remise en question du système qu’il a créé ne saura être assumée clairement.


Steven, comme nous tous, es tu dépassé par les événements? A l’image des personnages groggy et distants que sont la Katharine Graham de Pentagon Papers et James Halliday de Ready Player One. Comment faire face aux évolutions sociales qu’on engendré tes inventions?


Clef 1 - Fuir ses responsabilités, regarder en arrière


-Invention comes with responsibility, you have to make SOME rules !
-I don’t wanna make any more rules, I’m a dreamer, I build worlds.
-But it’s not a game any more…
-I liked how things were, when it was a game… why can’t we go backwards ?


C’est ainsi que Perzival , Alias Wade Watts, notre protagoniste, trouvera la solution à la première énigme de Halliday.


Il fallait donc faire la course à l’envers et personne, en 5 ans, n’avait essayé ça.
Pour tous ceux qui jouent aux jeux vidéos, cela semble impossible, mais soit.


L’essentiel c’est que Wade comprend Halliday. Il sais qu’il doit trouver ses clefs, ses « easter eggs » (pour Paques ça tombe bien, c’est sympa) dans la psychanalyse, les souvenirs même du créateur-dieu Halliday. Eux même placés et enregistrés dans une bibliothèque de l’Oasis.


Le film est donc construit sur trois actes, trois clefs à trouver pour avoir l’Oasis et reprendre le flambeau. Trois étapes traumatiques de la vie intime d’ Halliday, trois regrets ou chimère transposées en aventures référencées.
Les clefs, Rouge Vert et Bleu tel le codage informatique des couleurs. Des regrets ?


Une réflexion profonde s’amorce donc dans toute cette première partie, même si je trouve l’univers monstrueux (comme il doit l’être puisque le monde part en couille) et les designs hideux, tout désaturé.


…D’ailleurs, petite parenthèse sur l’esthétique :

Je ne comprend pas pourquoi Parzival et Art3mis semblent sortir du même univers.
Un elf\manga bleu et une rouge. Entre Avatar, Arthur et les minimoys et Valerian.
Puis il y a tous ces tics de « vfx », façon cinématique de jeu vidéo, à base de lens flare partout, de crasse sur l’objectif de la caméra, de fumée et de grands mouvements de camera pour tout cacher dans de la bouillie floue. Il y a de sales zooms numériques aussi.
Bref je trouve ça laid, laid laid. Et je ne trouve pas ça si impressionnant non plus.
Globalement j’étais rassuré quand on revenait à des séquences live-action.
C’est con car les gens sont sensés aimer être dans cet Oasis.


“people come to the oasis for all the things they can do, but they stay for all the things they can be : tall, beautiful, scary, a different sex, a different species, live action, cartoon, it’s all your call”


Le film Le Congrès d’Ari Folman, qui traite quasiment de la même thématique présentait par exemple un univers-echappatoire beaucoup plus séduisant. Mais bon, ce ne sont pas les mêmes films…


Fin de la parenthèse…


Au fond, à ce moment là de la séance, j’ai vraiment l’impression que Spielberg s’apprête à passer les armes.
A quitter la dance dans une dernière, ludique, accessible et généreuse révérence, pour la nouvelle génération.
La génération Internet et jeu vidéo dont vous êtes le héros.
Je suis ému et me sens concerné, malgré les facilitées scénaristique, malgré l’image..


Clef 2 – Passer le cap, se mettre à nu \ « being real »


A creator who hates his own creation
A hidden Key, a leap not taken.


Le pas à franchir. Au-delà du virtuel. Au-delà du confort de l’univers connu.


Ce pas, c’était de s’annoncer à l’être aimé, ce qu’Halliday n’a pas fait alors qu’il en avait eu l’opportunité à l’époque. Toujours des regrets.
Mais c’est ce qui, dans le discours du film, symbolisera l’ultime et seul pas vers le monde du réel.


Le réel, c’est la fin de la solitude et de la peur d’être soi. C’est les autres, c’est ta meuf, ton mec, l’amour, les toucher, leur parler, oser être avec eux.
Le seul argument du film pour préférer le réel avec « on peu s’y faire un bon repas » et « il n’y a que le réel qui soit réel ». Simple, efficace. Suffisant ?


Wade, parce qu’il a trouvé la première clef est recherché par les méchants très méchants de 101 qui ne laisserons jamais l’Oasis leur échapper car ils veulent mettre de la pub partout pour se faire encore plus plein de fric que tous les 250 milliards que valent l’Oasis.
Il y un méchant (Sorento, le chef des méchants) et une méchante en particulier, qui sont complètement insipides et mauvais (et vas y que j’oublie mon mot de passe, et vas y que notre sécurité est ultra facile à percer ect…).


Il y a une séquence très drôle ou 101 essaye de faire chanter Wade, lui proposant de l’argent contre ses talents de chasseur d’œufs. Pour tester leur bonne foi, Wade balance des références pop à des œuvres obscures, qui sont instantanément transmises à une équipe de « spécialistes geek » engagés par 101, soufflant les réponses à l’oreillette du méchant Sorrento.


On peu y voir un excellent parallèle avec les grands studios hollywoodien, qui eux même se font souffler des idées par des génies ou des passionnés, des réalisateurs qui viennent de l’indépendant parfois, mais toujours dans le même objectif : produire un film qui fait du fric, quitte a détruire l’héritage de l’œuvre ou même à virer les réalisateurs…


Quand même 101 tuent la tante de Wade et cassent les caravanes, ce qui provoque 0 émotion chez Wade comme chez le spectateur.


Du coup Wade se barre et rencontre Art3mis IRL qui lui dit :


« Bienvenu dans la résistance » sauf qu’en fait on comprend pas de quoi elle parle parce qu’il y a visiblement pas résistance à rien du tout et on en reparlera jamais vraiment…


Bref, c’est assez raté mais je me concentre sur les thématiques du film qui m’interpellent et le parallèle avec le vrai Spielberg.


Samantha et Wade discutent un peu et trouvent une piste pour cette deuxième clef :
C’était pendant une séance de Shining qu’Halliday avait raté le coche.
Lui-même film fleuve, labyrinthique, et bourré d’easter eggs laissant libre cours à l’imagination quand à son sens profond.)
Lui-même film parlant d’un créateur (écrivain) dépassé par les évenements ;


Le Massive Multiplayer Online Role Playing Game, esthétique de Ready Player One ; rencontrant la péloche, la froideur, la symétrie et l’aseptisation du Shining de Kubrick.
Un contraste saisissant, une séquence vraiment jouissive qui fait réfléchir sur ce qu’est le divertissement. Sur sa reproduction, sa place dans l’imaginaire collectif, sur l’echo qu’il peu avoir dans l’Histoire.


Parzival, Art3mis et Aech se retrouvent dans le film, dans le jeu.
Cette séquence est aussi émouvante pour un cinéphile qui sais que Spielberg a finit l’ultime film de Kubirck. Qui sait aussi l’amour que porte le réalisateur pour cet univers là.


Et c’est bien la force de ready player one : nous emmener toujours au delà du film au travers de ces références. Nous emmener à une reflexion plus profonde sur cette culture. Sont évolution dans le temps, ce qu’elle disait du monde, ce qu’elle a fait au gens (très très peur, et ça marche toujours lorsqu’on voit les sbires de 101 courrir partout en criant).


Nous faire sauter le pas, vers le sens réel de tout ce virtuel.


Clef 3 – Passage de flambeau et ennui mortel


Dans ce troisième acte le film, a mon grand mécontentement, passe en mode automatique.
Des enjeux et détours inintéressants, des courses poursuites entre les méchants de 101 et les gentils Parzival et Art3mis. Des bagarres IRL, des bagarres dans l’Oasis. Bref, bien 30 minutes de tournage autour du pot en forme de spectaculaire à la mode.


L’artefact, bouclier d’énergie qui se fait casser en 5 min, le retour du géant de fer, l’emprisonnement de Samantha\Art3mis, le « Hacking » ultra maladroit et pas du tout crédible de la machine de Sorrento… Tout ça est inutile.


Qui arrivera le premier à la troisième clef ?
On le sait tous, c’est les gentils…


Après s’être fait mâcher le travail par 101, Wade trouve comment obtenir la troisième clef :
Il s’agit de jouer au jeu Adventure sur Atari, jeu dans le jeu, mais sans le gagner, simplement en y jouant pour le plaisir d’y trouver un « easter egg ». Celui d’adventure, le premier dans l’Histoire du jeu video, petit pixel blanc caché au cœur du labyrinthe et permettant de révéler le nom de son auteur. Symboliquement, révélant l’intimité, la passion intérieure et la fierté du créateur.


Le troisième acte est une invitation à l’investissement dans une œuvre, au plaisir de s’y immerger, d’en découvrir les moindres recoins, les secrets aussi, pour mieux en saisir le sens profond.


Après un dernier test en forme de contrat à signer qu’il ne fallait pas signer parce que contrat=administration=corporatisme=caca, Wade accède à l’ultime niveau.


Et la c’est la rencontre avec Halliday, dans sa chambre d’enfance, avec son double enfant devant une télé cathodique.


La première chose que dit Halliday très étonnement c’est : « regarde ce bouton, si tu appuies dessus, tout l’Oasis est supprimé, maintenant que vas-tu faire ? »


Il lui dit aussi qu’il a créé l’Oasis par incapacité à connecter avec les gens, à assumer la dure vie du monde réel.


C’est donc une leçon, ou plutôt le refus d'en donner une que proposera Halliday\Spielberg comme testament. Il n'assumera pas. Avec pour autant ce bouton sur le mur, qui pourrait simplement tout arrêter et pourquoi pas sauver les gens de l’aliénation ?
Il faudra en prendre la responsabilité. De cet Eden cyberpunk devenu une addiction proche du crack, qui détruit les corps et les esprits. L’Oasis nous fait oublier l’essentiel : qu’il n’y a que la réalité qui soit vraie… La décision est donc à prendre par la prochaine génération. Qui aura elle aussi ses regrets, sont « rosebud », ses laissés pour compte.
Mais qui n’ira nulle part si elle propose juste « on ferme le mardi et le jeudi pour avoir le temps de galocher de la meuf », je pense qu’il va falloir aller plus loin que ça… Et ça fait partie des raisons pour lesquelles je trouve le film finalement décevant par rapport à ses ambitions.


En même temps Spielberg ne va pas trouver la solution à notre place.


Pour conclure on aura malheureusement le droit à une fin clichée au possible avec les deux méchants arrêtés par la police, la foule en délire au vue des héros et le bisous avec la fille…


Globalement c’est vraiment dommage que le film tire autant de ficelles scénaristiques et autres procédés capilotracés (j’ai casé ce mot ouioui) pour faire avancer l’intrigue.
Une impression de superficialité, un manque d'empathie sur l’ensemble…


Une dernière chose, peut être anodine. Avant de partir, Parzival demande à Halliday ce qu’il est, puisqu’il n’est pas un avatar (vu qu’il est mort).
Ce à quoi Halliday refuse de répondre, pour ensuite se retourner et faire un inattendu regard camera.


J’ai une interprétation à ce regard. Comme cela a souvent été traité dans la sf, surtout récemment, on peu s’imaginer que la conscience de Halliday survit toujours dans l’Oasis.


Car qu’est ce que la conscience ? Si ce n’est nos souvenirs les plus profonds, nos peurs, nos haines, nos regrets, nos œuvres et toutes celles qui nous on influencées pour nous constituer.


Mais on peu aller encore plus loin : Spielberg, qui est Halliday, nous explique directement, en brisant le quatrième mur, que sa conscience même, tout son être se trouve dans ses films. Et qu’il faut peut être, nous aussi, que l’on y cherche ses « easter eggs ». Les petites notes de piano façon retour vers le futur me donnent envie de résoudre ce mystère. Un deuxième visionnage s’impose…

LucasMonjo
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le 8 avr. 2018

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Lucas Monjo

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