Après Pentagon Papers, Steven Spielberg nous livre une œuvre radicalement différente et plus grand public qu’est cette adaptation du best seller éponyme d’Ernest Cline. On suit les aventures de Wade Watts dans l’Oasis, un monde virtuel qui permet d’oublier le bidonville dans lequel une grande partie de la population vit dans ce monde futuriste dystopique. En 2049, James Hallyday, le concepteur (caricature du geek) de l’Oasis, laisse en héritage ce monde virtuel et sa fortune à celui qui trouvera trois clés permettant l’accès à un « easter egg », le saint graal, on aura compris le pseudo de Wade Watts. Wade Watts, comme d’autres geeks, mais surtout la multinationale Innovative Online Industries (IOI) vont tout faire pour réussir ces trois épreuves dans l’Oasis. Bien que je suis en quelque sorte le public visé, étant un geek et ado dans les années 80, Ready Player One ne m’a pas emballé tant que ça. Certes, il y a des scènes impressionnantes dans le monde virtuel et très bien réalisées ; certes, le film est bourré de références à la pop culture notamment des années 80 et à un film culte; certes la musique est sympa. Mais, cela ne suffit pas car ce film souffre de sérieux problèmes d’écriture notamment dans le monde réel (comme,
pour éliminer Wade, un concurrent gênant à la chasse à l’œuf, IOI décide d’envoyer des drones pour placer des explosifs là où il réside. Au lieu d’envoyer un homme de main qui aurait pu éliminer discrètement Wade, on décide de faire exploser l’immeuble, et donc de faire de nombreuses victimes. Wade échappe à l’explosion mais perd sa tante qu’il a essayé de sauver. Après ça, plus rien sur cet épisode. On en entendra plus parler. Wade ne pleure pas sa tante, plus rien à foutre dans la suite du film.
C’est quand même plutôt grossier, sans compter de nombreux clichés usés). Si j’ai plutôt apprécié cette œuvre de grand spectacle agréable dans lequel on ne s’ennuie pas, je pense que Ready Player One possède de trop gros défauts pour être un grand film.