Pas ultra fan de Spielberg et de son cinéma Entertainement politiquement correct ou deson pseudo ciné engagé tire-larme bien commercial, c'est avec circonspection que je me suis jeté sur son dernier succès, ne m'attendant pas à grand chose ou au mieux une bouillie de souvenir geek et consensuel pour amateur Old Age et post-Golden Period Reaganienne.
Et là !!! J'ai recu une baffe cinématographique !!! Biensur, on retrouve quelques défauts typiquement speilbergien, mais sinon une vrai leçon de Divertissement Grand Spectacle multi-référencé certes mais pas aussi vulgairement racoleur qu'un Tarantino. Cet Oasis tiends toutes ses promesses et nous fait partager son délire virutel avec délices et délectation.
Son héros en vie 2.0 est bien dessiné et aventurier délirant comme on l'imaginait ainsi que son "Clan", on vibre aux aventures de Parzival, Art3mis, Aech, Daito et Sho face aux vilains pas si caricaturaux que d'habitude et bien haïssables.
Bien structuré malgré quelques incohérences ou facilités scénaristiques, le monde réel dystopique reste froid, désolé et pessimiste comme il faut pour nous donner envie de retourner sur un Oasis libre et salvateur.
Les scènes d'actions nombreuses et les clins d'oeil plus ou moins sophistiqués et gratuits ou délirants donne au film l'humour necessaire et l'ensemble vibre au rythme d'un souffle épique éblouissant.
Moi, pas fan de Spielberg, surpris, amusé, étonné je promet aux spectateur de Ready Player One de l'aventure, du délire frénétique, du référencé indémodable et du rêve bien décalé et réjouissif !!!