Ready Player One est typiquement le genre de film qui me fait fuir. Un univers fantastique, des super-teenagers, une chasse au trésor. Je me suis donc calée devant mon écran sans grande conviction.
Ça a été une véritable claque !
Les personnages, les décors, les intrigues, la scène de Shinning ❤️, les multiples références pop.... C'est vrai et ça fait du bien, un film populaire qui parle enfin à ma génération pré-geek.
Spielberg m’a séduite sur une chose. “Ce n’est pas parce que c’est fantastique qu’on peut tout se permettre.” Dans la plupart des films de SF, à la moindre difficulté, l’intrigue bascule grâce à une pirouette : “Bah ouai c’est du fantastique donc c’est possible”. Et le public s’en accommode.
Spielberg c'est justement tout l'inverse. Il introduit son film en vantant l’OASIS comme lieu du sans limite. Et au fil du film, on s'aperçoit que des limites il y en a. Des limites d'argent, des limites physiques et même intellectuelles pour s'emparer du Graal.
Ce sont ces petites frustration que j'ai particulièrement aimées. Tout n'est pas facile pour le héros, il doit se battre dans le jeu et physiquement sur terre (Suis-je la seule à avoir vu quelques références à inception ?). Maintenant j’espère qu’il n’y aura pas de numéro 2, car tout est dedans, tout est dit… je crois.