Steven Spielberg, 71 ans. Profession : ni***eur du game depuis presque 50 ans. Alors que tout le monde essaie tant bien que mal de proposer des blockbusters mémorables (coucou Marvel !), Spielberg, lui, revient en force pour nous terrasser avec l'adaptation du roman "Player One" d'Ernest Cline, œuvre culte regorgeant de références à la pop culture.
Projet fou adapté ici dans une idéale période de revival des 80's, Ready Player One diffère du roman initial pour proposer à sa sauce des références culturelles aussi variées qu'inédites. La DeLorean de Retour vers le Futur, une boucle de ceinture Thundercats, le costume de Buckaroo Banzai, la Sainte Grenade de Sacré Graal!, le Géant de Fer, King Kong, "Overwatch"...
Plus d'une centaine de références, évidentes ou plus discrètes, peuplent le long-métrage qui étale ici un univers vidéo-ludique imaginaire appelé l'OASIS où chaque joueur vit une existence faite de jeux, de courses et d'achats virtuels. Outre un scénario classique comprenant un héros, l'objet de son cœur et de fidèles compagnons face à un bad guy machiavélique et ses sbires en tout genre, Spielberg joue avec les codes et nous guide dans une fabuleuse aventure aussi bien humaine que visuellement explosive.
Repoussant une fois encore les limites de la motion-capture et de l'espace à l'écran, le réalisateur américain nous offre des séquences inoubliables comme la course mouvementée entre tous les véhicules apparus sur un écran, un affrontement final à faire pâlir Peter Jackson mais aussi une séquence surprenante où nos héros s'aventurent dans un vieux film des années 80...
Peut-être parfois exagéré dans son trop-plein de références, ce qui décrédibilise nos protagonistes ici présentés comme des puits de pop culture, Ready Player One met avant tout en garde les spectateurs que la rêverie a ses limites, chose assez ironique venant du plus grand faiseur de rêves de tous les temps.