J'aurais adoré aimer ce trip nostalgique à destination des Geeks et pourtant je suis ressorti frustré malgré toute la sincérité et l'application de maître Spielberg. Biberonné aux références Geeks des années 70/80/90, Ready Player One s'apparentait à un immense name dropping de deux heures mais malheureusement il n'allait jamais plus loin que son trip nostalgique de départ. Avec ses personnages simplistes, ses rebondissements téléphonés et ses multiples effets numériques, Ready Player One ne proposait rien de plus qu'une lettre d'amour aux fans de la Pop Culture mais le long métrage de Spielberg demeurait bien trop sage et naïf pour marquer durablement les gens comme moi à qui il se destinait. Paradoxalement Ready Player One sonnait vieillot alors que Spielberg avait toujours été à la pointe de la modernité jusqu'à lors et j'ai trouvé le film un peu vain malgré ses bonnes intentions de départ parce que tout miser sur la nostalgie n'a jamais fait une grande œuvre, c'est écrit dans le marbre depuis que l'art existe.