Depuis hier, le producteur et cinéaste Steven Spielberg (Les Dents de la mer, Pentagon Papers) reviens au cinéma de divertissement avec son trente-deuxième long métrage dans un blockbuster high-tech 3D avec des champs de bataille et une armada de référence de la geekosphère clairement destinée aux plus jeunes malgré les nombreuses références visuelles et musicales aux années 80 (Van Halen, Bee Gees, Prince, Twisted Sister, Blondie, Bruce Springsteen, Tears for Fears...). Spielberg adapte le premier roman et best-seller de science-fiction de l'écrivain Ernest Cline, Player One paru en 2011. Cline qui est également scénariste avec Zak Penn sur le film.
En 2045, un jeune homme participe à une chasse au trésor dans un monde virtuel, afin d'empêcher la fortune du créateur de cet univers de tomber sous le contrôle d'une corporation. Au casting digital d'abord le jeune orphelin Tye Sheridan (Joe, Detour) qui interprète Wade/Parzival, Olivia Cooke (The Signal, Golem, le tueur de Londres) joue Samantha/Art3mis, Ben Mendelsohn (Mr Quigley l'Australien, Les Heures sombres) en bad guy corporatiste IOI, Innovative Online Industries, suivi de Simon Pegg (Shaun of the Dead, Mission impossible : Fallout), T.J. Miller (Cloverfield, Deadpool), Mark Rylance (Intimité, Dunkerque) Lena Waithe, Win Morisaki et Hannah John-Kamen (Tomb Raider).
Demande à ton père !
En 2045, le monde est au bord du chaos. Les êtres humains se réfugient dans l'OASIS, univers virtuel mis au point par le brillant et excentrique James Halliday. Avant de disparaître, celui-ci a décidé de léguer son immense fortune à quiconque découvrira l'Easter egg numérique qu'il a pris soin de dissimuler dans l'OASIS. L'appât du gain provoque une compétition planétaire. Mais lorsqu'un jeune garçon, Wade Watts, qui n'a pourtant pas le profil d'un héros, décide de participer à la chasse au trésor, il est plongé dans un monde parallèle à la fois mystérieux et inquiétant...
Bienvenue dans la rébellion Wade !
Treize ans après La Guerre des Mondes, Ready Player One marque le comeback de Papi blockbuster à la science-fiction qui embarque le spectateur dans un univers partagé entre sa triste réalité et à l'échappatoire imaginaire de jeu vidéo à base de réalité virtuelle. RPO marque une nouvelle date dans la filmographie du vétéran réalisateur et du cinéma contemporain au même titre que, en son temps, Rencontres du troisième type, Jurassic Park ou plus récemment Les Aventures de Tintin : Le Secret de La Licorne. RPO se veut une ode à la culture populaire sous un déluge d'effets spéciaux incroyables, les Geeks, fans de séries, de musique, des jeux vidéo et autres aficionados du 7ème art ne pourront ainsi s'empêcher de sourire à la vue des très nombreuses références à la culture pop que comportent le long-métrage tel que de tête Retour vers le futur, Gundam, Cosmocats, Speed Racer, Cowboy Bebop, l'Agence tous risques, Madballs, Taito, Ms. Pac-Man, Double Dragon, Street Fighter, Mortal Kombat, Command and Conquer, Duke Nukem, Tomb Raider, Halo, Overwatch, Mass Effect, King Kong, Godzilla, La Fièvre du samedi soir, Tron, Christine, Les Griffes de la nuit, Les Aventures de Buckaroo Banzaï à travers la 8e dimension, Jeu d'enfant, RoboCop, Akira, Jurassic Park, Le Géant de fer, Le Seigneur des anneaux, Les Tortues Ninja, les super-héros DC Comic et il y en a encore... Sans oublier le formidable hommage à un cinéaste disparu !
Un homme ne connaît pas l'échec quand il a des amis !