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đđđđđ, rĂ©alisĂ© par Sean McNamara, se veut un hommage Ă Ronald Reagan, mais bascule rapidement dans l'hagiographie, offrant un portrait excessivement flatteur qui Ă©vite toute nuance. Dennis Quaid incarne un Reagan charmant et affable, mais le film exagĂšre ses rĂ©ussites et nĂ©glige systĂ©matiquement les aspects plus controversĂ©s de sa carriĂšre. Ce choix fait de đ
đđđđđ une Ćuvre dĂ©sĂ©quilibrĂ©e, oĂč les zones dâombre de sa prĂ©sidence sont volontairement omises pour offrir un portrait lisse et Ă©dulcorĂ©, presque dĂ©connectĂ© de la rĂ©alitĂ©.
PrĂ©sentĂ© comme un homme Ă qui tout rĂ©ussit, sans la moindre remise en question, Reagan apparaĂźt ici comme une figure idĂ©alisĂ©e, dĂ©pourvue de complexitĂ©. Le film Ă©vite les dĂ©bats critiques, ne montrant que les aspects glorieux de sa carriĂšre. En omettant de traiter les erreurs, les controverses et les Ă©checs marquants, il passe Ă cĂŽtĂ© de lâopportunitĂ© dâexplorer vĂ©ritablement ce qui a fait de Reagan un personnage clĂ© de lâhistoire amĂ©ricaine, prĂ©fĂ©rant l'Ă©lever au rang de hĂ©ros incontestable.
La tentative d'introduire une perspective extĂ©rieure Ă travers Viktor, un espion soviĂ©tique fictif, semble malvenue et maladroitement exploitĂ©e. Au lieu d'apporter une analyse plus fine des enjeux politiques de l'Ă©poque, cette narration sert surtout Ă renforcer lâadmiration non critique que le film porte Ă Reagan, en l'entourant dâune aura presque caricaturale.
En fin de compte, đ
đđđđđ Ă©choue Ă capturer la complexitĂ© d'un homme dont la prĂ©sidence a laissĂ© une empreinte durable sur l'histoire amĂ©ricaine. Le film, en cherchant Ă glorifier Reagan, communique une vision simpliste et unilatĂ©rale, occultant les dimensions historiques essentielles et offrant un portrait trop lisse pour ĂȘtre honnĂȘte.