Real Steel par ThinkBecca
Hugh Jackmaaaaaaaaaaaan
Bon, OK, je l'avoue d'emblée, c'est surtout parce qu'on m'a dit qu'il y aurait Hugh Jackman que j'étais surexcitée à l'idée d'aller à cette avant-première de Real Steel. Mais pourtant, l'idée de voir des robots se taper sur la tronche, ça ne me laissait pas complètement indifférente non plus.
Le film commence dans le fin fond du trou perdu des Etats-Unis, une espèce de foire aux bestiaux sordide dans laquelle on découvre Charles Keaton, ex-boxeur reconverti dans le pilotage de robots boxeurs (en Français robox, pouark). Alcoolique vivant dans son camion de geek et sentant l'huile de coude et la testostérone, Hugh Jackman est au fond du gouffre. Ca ne s'améliore pas quand son robot se faire tailler en pièces par un taureau déchaîné, et que le propriétaire dudit taureau lui réclame plein de dollars qu'il n'a pas.
Et pour couronner le tout, de gentils agents en costumes viennent lui annoncer que sa femme (la meuf qu'il n'a pas vu depuis 10 ans) vient de mourir, et qu'il doit venir au procès pour la garde de son fils (qu'il n'a pas vu depuis 10 ans non plus).
Vous le voyez venir gros comme une maison, l'affreux papa ne veut pas de son fils, le fils ne veut pas du papa, mais ils vont finir par se réconcilier et devenir les meilleurs potes du monde, en trouvant une nouvelle maman au gamin par la même occasion (Evangeline Lilly, adorable dans ce rôle de petite mécano au cœur tendre). Cette intrigue sentimentale reprend des schémas très classiques, vus et revus dans les blockbusters américains, mais ça fonctionne complètement.
Pas trop de niaiserie, des personnages crédibles au caractère fouillé, de quoi tirer un début de larmichette et surtout faire rire le public grâce au talent d'un gamin prometteur : Dakota Goyo (habilement surnommé Dakotata Yoyo par Paco).
Ce gamin est bon, très bon. Et comme l'a dit Huuuuuuuugh à la salle qui buvait ses paroles, c'est un acteur à suivre de près.
(Et pour l'anecdote, il passe le film à enchaîner les canettes de Dr. Pepper. On a eu la vague impression d'assister à l'enfance de Pipomantis)
Bon, je vous ai parlé des acteurs, du scénar à l'eau de rose... Qu'ai-je pu oublier... Ah mais oui, LES ROBOTS !
Autant être directe : c'est JOUISSIF. Le film est rythmé par un certain nombre de combats de robots différents (sur une scène ou dans une arène sauvage, avec un vieux robot japonais has been, ou un robot au top de la technologie...), et chacun de ces matches a tenu la salle en haleine. Des robots qui font de la boxe, c'est jubilatoire. J'ai presque ressenti le même frisson que lorsque j'avais découvert Iron Man pour la première fois au cinéma. Vous savez, ce petit sursaut d'adrénaline (et d'endorphines, hein) qui vous fait agripper votre accoudoir et vous donne un sourire débile.
Je ne décrirai pas la partie du scénario qui concerne les combats pour ne rien vous spoiler, ce serait un immense gâchis. Mais sachez juste que les robots sont classes, parfois un peu kitch mais vraiment très bien réalisés. Certes, tout ce côté technologique a permis de faire un placement de produits hallucinant (tiens, une pub pour la Xbox 720...), mais ça en valait la peine.
De la part de Shawn Levy qui a quand même la Nuit au Musée à son actif, je ne m'attendais pas à ça.
Certes, c'était une avant-première et Hugh Jackman était dans la salle, mais je pense que les applaudissement du public à la fin étaient plutôt sincères, et mérités.
PS : Pour ceux que ça intéressent, une petite photo de Hugh : http://twitpic.com/6h0fsz