Cette phrase, je crois, me vient d'InThePanda, que j'ai découvert grâce à sa critique de Réalité.
Car une fois sortie de la salle, je n'avais qu'un besoin : lire, voir, écouter tout le contenu d'Internet sur Quentin Dupieux et sur Réalité.
Bon, je n'ai jamais finie cette tâche ardue, tant et si bien que je n'ai même pas encore pris le temps de voir le reste de la filmographie, mais ce que j'ai trouvé, pour la majorité, a confirmé mon impression : j'étais en face d'un putain de chef d'oeuvre.
C'est une chose excitante et terriblement jouissive, être en face d'un chef d'oeuvre : on regarde un film, on se laisse perdre dans les noeuds retors de son scénario parfaitement écrit et porté à l'écran avec une maîtrise sans nom. L'histoire, ubuesque mais jamais gratuitement, est portée par des personnages ô combien absurdes mais jamais caricaturaux, ni clichés, et ces mêmes personnages sont portés par des acteurs mis en scène au point de s'effacer derrière les personnalités des personnages qu'on en oublie que ce sont des têtes connues qui ont déjà fait leurs preuves (bien que le rôle d'Alain Chabat lui soit caractéristique, il lui sied à merveille !). La technique est juste parfaite, du choix des plans, en passant par la bande-originale, par la photographie, le choix des décors, des accessoires, le montage... Absolument tout dans le film sert son propos : le questionnement de la réalité. Et c'est juste génial, dingue, qu'on en sort de la salle avec un sourire béat et des nœuds dans le cerveau.
Malheureusement, en face d'un chef d'oeuvre, le mauvais côté, c'est qu'on ne peut pas dire grand-chose de plus que "c'est parfait"...
Foncez voir Réalité.