Ah là là, la méthode Quentin Dupieux !
Entre lui et moi, ça n'a pas commencé fort : je suis resté complètement hermétique au délire de Steak, j'ai beaucoup aimé la folie de Rubber et de son pitch improbable, je l'ai ensuite vu sacrifier un peu le scénario et le déroulé d'une histoire sur l'autel de la folie douce et d'un non-sensique lynchéen (mais + british si je devais le qualifier ^^) sur Wrong, pour finalement voir son dernier opus, Au poste (dont la critique arrive) qui est probablement le plus accessible, jusqu'à ce que... :D
Réalité, on est sur une idée de départ très Dupiesque (un réal a 48h pour trouver le meilleur cri de l'histoire du cinéma pour pouvoir faire financer son film d'horreur). Autour de ce postulat de départ loufoque mais encore cartésien, Quentin va broder des histoires parallèles (ou qui vont sembler l'être) jusqu'à ce que... ^^
J'ai eu peur qu'il ne reparte dans ses délires abscons (mais creux) de Wrong mais il tient mieux sa baraque cette fois en questionnant le principe de réalité et a, j'avoue, une idée (roublarde) de ouf, je n'en dis pas plus. Elle n'explique rien mais c'est juste assez jouissif et cela pardonne presque la posture dangereuse d'un Quentin qui doit se renouveler sous peine de... :o
P.S : je suis incapable de retrouver pourquoi ce titre de critique, que j'avais rédigé il y a plusieurs mois. A moins que...