Réalité...
Une fillette, un sanglier, une cassette, Chabat une fois, deux fois, trois fois, quatre fois...
Un film, dans un film... dans un film, un Lambert en transe, waves, des gémissements, une psy, de l'eczéma imaginaire, un rêve ? Un cauchemar ? Que dire, qui croire, que faire ?
Réalité, c'est un véritable tableau fantaisiste dans lequel chaque coup de pinceau offre plus de questions que de réponses, c'est une ode au cinéma qui transpire par tous ses pores une envie de donner au septième art une direction atypique. L'ensemble est un ovni franchissant toutes les portes fermées pour sortir ensuite par une fenêtre, tel un magicien, il embarque son spectateur dans tous ses tours sans jamais en dévoiler les secrets. Jamais frustrant, il innove, il crée des barrières pour mieux les détruire ensuite, il semble vivant dévoilant seulement ce qu'il souhaite partager avec nous.
Envoûtant, perturbant, fascinant, Dupieux multiplie les fausses pistes sans jamais sombrer dans le piège de la surenchère de twists ( coucou The Game ). En découle, une oeuvre créative, osée à l'angle acerbe et utilisant son unique thème sonore pour passer de la légèreté à une ambiance foudroyante et anxiogène en quelques notes.
Réalité...
Ma bien aimé,
Je n'ai jamais autant aimé me tromper,
Je ne t'oublierais jamais...