Malgrès ses maladresses, j’ai plutôt apprécié la première partie de Rebel Moon. La créativité, bien que chaotique, le développement du lore dans la director’s cut, m’ont fait pardonné le manque d’originalité du scénario ainsi que des personnages assez peu développés.

Mais malheureusement, avec cette seconde partie, c’est le naufrage complet. La créativité est inexistante, et l’esthétisme snyderien, que pourtant j’apprécie, semble se diluer dans des scènes d’actions insipides et trainant affreusement en longueur.

Hormis quelques flashbacks, pas inintéressant, mais pitoyablement amené, l’ensemble du film se déroule sur Veldt, la Gluten Moon ou l’on cultive du blé…

Le meilleur moment du film est d’ailleurs le passage de la récolte ou le général Titus décide de préserver son foie en se mettant à boire de l’eau. On peut y voir une sorte d’éloge du retour à la terre, de la simplicité, face à la volonté de puissance octroyé par la technologie. Mais bon… j’avoue que je vais chercher loin pour dire tout de même quelque chose de positif.

En dehors de cela, le film n’est constitué que de scènes d’actions insipides ou les différents protagonistes montrent leurs muscles et hurlent comme des abrutis, dans un déluge de violence extrêmement gratuite. A aucun moment le récit n’arrive à se renouveler, à se relancer, afin de capter notre attention. La banalité du scénario est tout bonnement affligeante. C’est long, très long, et assez rapidement ça m’a même donné mal à la tête. Mais peut-être est-ce dû au fait de regarder les luminophores d’un écran de télé dans l’obscurité pendant presque trois heures…

Les dernières minutes annoncent une troisième partie, sauf qu’avec le vide scénaristique ainsi que le développement de l’univers absent de cette seconde partie, personnellement j’ai un peu envie d’arrêter les frais.

Il faut juste se rendre à l’évidence : Zack Snyder c’est juste bien foutu de notre gueule ! Et cette fois difficile de blâmer un studio.

Ce qui est désespérant, c’est que j’apprécie le travail de ce réalisateur, qui bien que réalisant des divertissements, apporte une touche artistique voir philosophique à ces récits. Une sorte de refuge parmi les productions formatées contemporaines. Or ici, on est avec un film du même acabit que les productions Marvel, voir même pire en terme de vacuité et de stupidité.

Archibald-Humus
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le 26 août 2024

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Archibald Humus

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