Pixar mineur, mais Pixar quand même !
Après ¾ d’heure assez pauvres car complètement prévisibles, le film glisse vers une quête plus sombre et mouvementée, procure son lot de surprises et sort du simple cadre de la princesse qui veut s’émanciper, tout en lorgnant par moments vers les moments les plus dramatiques de la Petite Sirène. On sent perpétuellement le conflit entre une narration plus explosive et plus riche en seconds rôles et un récit compact ménageant ses moments de morale doctorale propre à Disney. Il est clair que ce Pixar procure moins d’humour que les précédents, moins de clins d’œil aussi, toutefois Mérida garde suffisamment de punch pour dynamiser la conclusion.