Pourquoi donc *Rebelle* me tentait à ce point ? À cause des princesses Disney. Ah, ne me fais pas dire ce que je ne pense pas, ami-lecteur, j’aime bien les princesses Disney. Par nostalgie et à cause de mon petit cœur de midinette. Sauf que, comme beaucoup de femmes, elles m’ont souvent agacée les donzelles. Avec leur perfection, leur douceur et, souvent, leur capacité à ne trouver le bonheur que dans le sentiment amoureux. C’est à cause de cela que c’est *Mulan* ma préférée, parce que son histoire d’amour n’est pas le centre du film et qu’elle prend les armes, qu’elle se rebelle contre l’ordre établi, non pas pour le changer mais pour protéger son père. Bref, le synopsis de *Rebelle* nous vendant une princesse badass dont le rêve n’était pas de trouver le prince charmant, je ne pouvais pas passer à côté...
Beaucoup d’avis et de critiques que j’ai pu lire à propos de *Rebelle* semblent avoir pour seule ambition de répondre à une seule question : le film est-il vraiment un Pixar qui se libère de l’image de la princesse classique ou bien *Rebelle* n’est-il que la preuve que l’esprit Disney a pris le pouvoir ? Bien entendu, j’aborderai tout cela mais en essayant de ne pas me limiter à cette problématique.
Parlons déjà de la forme… Après tout, l’affiche à elle seule fait des promesses visuelles indéniables. Franchement, à mes yeux, c’est le gros point fort du film. La chevelure de Merida, les paysages écossais, les couleurs, la magie des feux follets… C’est beau, vraiment. Rien que pour cet aspect technique, *Rebelle* mérite une note correcte. Surtout que l’Écosse est un des pays qui me fascine le plus… Que ce soit par sa nature, sa culture ou son histoire. Bref, avec *Rebelle* on en prend plein aux yeux et c’est cool…
Quant au récit… Effectivement Merida ne se conforme pas à l’archétype de la princesse Disney : elle se bat, elle rote, elle veut sa liberté. C’est bien, vraiment. Sauf que le personnage n’est que cela : une démonstration que ce n’est PAS une princesse à la Blanche-neige ou à la Raiponce – malgré son humour cette dernière reste très classique -. Manque à Merida le truc en plus, la dimension qui la sortira de cette posture d’anti-princesse pour nous la rendre attachante. Je ne suis pas tombée amoureuse de Merida, je l’ai appréciée parce qu’elle n’est PAS une princesse Disney telle qu’on l’entend habituellement, mais je ne l’ai pas appréciée pour elle-même.
Tu l’auras compris ami-lecteur, le personnage de Merida ne m’a pas donné complète satisfaction et j’aurais pu tout à fait me braquer à cause de cette déception. Surtout que le coup du sort qui transforme la mère c’est tellement du déjà-vu… Malgré tout, quelques éléments sauvent le film. Déjà la sorcière, celle qui fournit le fameux sort. Elle donne du dynamisme grâce à deux scènes que j’ai adoré.
Tu l’auras compris ami-lecteur, le personnage de Merida ne m’a pas donné complète satisfaction et j’aurais pu tout à fait me braquer à cause de cette déception. Surtout que le coup du sort qui transforme la mère c’est tellement du déjà-vu… Malgré tout, quelques éléments sauvent le film. Déjà la sorcière, celle qui fournit le fameux sort. Elle donne du dynamisme grâce à deux scènes que j’ai adoré.
Finalement *Rebelle* est un film sympathique mais oubliable qui a du mal à sortir de son rôle de « faisons une princesse qui s’émancipe sans rompre avec sa famille ». Très bien faites, l’animation et la réalisation restent pourtant celles de leur époque, avec un rythme qui oublie de prendre son temps, de l’humour parfois poussif et quelques chansons qui nous rappellent que, quand même, Disney est de la partie.